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Madame la ministre, je voudrais raisonner un instant par analogie. Bien sûr, dès que vous voulez prendre un petit sou à un banquier, celui-ci pousse des cris comme un cochon qu'on va égorger. Mais, rappelez-vous les cartes de crédit. Certains collègues étaient déjà présents dans cet hémicycle dans la période 1997-2002. À l'époque, j'avais fait voter une vingtaine d'amendements antifraude car, vous vous en souvenez, les cartes de crédit étaient très fraudées elles le sont un peu moins aujourd'hui. Comment avons-nous fait pour convaincre les banquiers de combattre efficacement la fraude, mes chers collègues ? C'es...
Les cartes de crédit portaient déjà une puce et les titulaires d'un compte dans une banque pensaient être protégés par cette puce. Ce que ces personnes ne savaient pas, c'est que, pour certains banquiers, la puce n'avait qu'un rôle décoratif et que le distributeur automatique de billets n'était capable de lire que la bande magnétique. Par charité, madame la ministre, je tairai le nom du grand établissemen...
Non, il ne s'agit pas du Crédit agricole. Mais ne jouons pas à la bataille navale, sans quoi on finira par identifier le coupable punition méritée, mais un peu tardive. (Sourires.) Raisonnons par analogie, madame la ministre. Les banquiers ont fait preuve d'un zèle extraordinaire pour éviter la fraude aux cartes de crédit depuis qu'on en a imputé la charge à leur débit. Je propose donc, monsieur le rapporteur, que, exactement de la même façon, lorsqu'un établissement prête à une personne dont il est prouvé qu'elle est insolvable, le prêt soit à la charge de l'établissement prêteur. La moralisation serait alors très rapide. Enfin, madame la ministre, par ce projet de loi, vous prétendez accélérer les pr...