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Je n'en suis pas sûr Votre texte, madame la ministre, ne règle néanmoins pas tout. Foin de longues dissertations sur l'oeuf et la poule : il faut bien commencer quelque part. À cet égard le point fort de l'article est de punir les coupables et non les victimes. Certes, n'est-ce pas monsieur Dord, on aurait pu aller plus loin ; je fais ainsi partie de ceux qui considèrent que les alcools forts ne sont pas les seuls dangereux. L'un de nos collègues défendait le cidre, cher à ma Normandie natale : quoi qu'on en dise, il est alcoolisé et peut donc entraîner une alcoolisation profonde ; affirmer le contraire est souvent un prétexte pour boire plus que de raison. On pourrait d'ailleurs en dire autant d'autres boissons. Si la prohibition est satisfaisante pour l'esprit, elle n'est ja...
a généré des pénuries de sucre dans les supermarchés de Moscou, puisque certains l'utilisaient pour en tirer de l'alcool avec des cocottes minutes trafiquées. De même, dans nos provinces, l'interdiction de distiller a conduit quelques-uns à utiliser de nouvelles technologies.
En effet, même si ledit « cru » est tout sauf un « grand cru ». Bref, il est bienvenu de punir ceux qui incitent à l'addiction. Des manifestations de convivialité entre jeunes se traduisent souvent par des consommations très importantes d'alcool : c'est un fait de société indéniable, que l'on ne peut ignorer. Ces fêtes poussent aussi à la consommation des jeunes qui n'en ont pas l'habitude. J'espère néanmoins, madame la ministre, que vous préciserez le sens de la disposition selon laquelle « la personne qui délivre la boisson peut exiger du client qu'il établisse la preuve de sa majorité ». À mon sens, il faut une certaine flexibilité :...