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Que l'on n'ait pas assuré une formation spécifique à la médecine générale, c'est vrai. Que l'on n'ait pas tenu compte de la pénibilité du métier, c'est une évidence. Que l'on n'ait pas tenu compte de l'isolement, c'est également une évidence. Que l'on n'ait pas tenu compte de la déconsidération de la médecine générale, c'est encore une évidence.
Lorsque l'on dit que la médecine générale est une spécialité, c'est aussi une évidence qui, toutefois, ne se traduit pas dans les faits, puisque le « C » n'est toujours pas égal au « CS ».
Il y a des mesures à prendre en la matière. Pour ce qui me concerne, je considère que l'amendement est excellent et je vais le voter. Il ouvre un vrai débat sur le problème de la pérennité de la médecine générale et sur les remèdes qui montreront que le politique n'accepte pas la désertification. Nous pouvons trouver des mesures : certaines ont été proposées d'une façon très dure, d'autres d'une façon plus légère. Reste qu'il nous faut répondre à la seule vraie question, celle de la pérennité. (Applaudissements sur plusieurs bancs des groupes SRC et GDR.)
...it des prescripteurs en moins ! Et que dire du médecin-conseil national une nullité historique placardée pour s'en débarrasser au Conseil d'État qui demandait à ce que l'on embauche des médecins conseils ? Au moins ceux-là ne prescriraient pas, disait-il ! Où était l'intérêt de la santé publique ? Où était la couverture du territoire ? Le véritable enjeu, c'est la non-pérennité à venir de la médecine générale dans les zones en difficulté. Il faut revaloriser la médecine générale, lui donner son vrai statut, l'aider et, si nécessaire, prendre des mesures coercitives, mais auparavant, faire en sorte que tout médecin qui accepte de s'installer un certain nombre d'années en médecine générale, ait droit durant toute sa vie à un tarif conventionnel non un droit à dépassement supérieur aux autres. (Appla...
Je ne suis pas un défenseur acharné du conseil de l'ordre, mais je regrette que l'amendement précédent n'ait pas été adopté. J'ai demandé tout à l'heure que, quand on classe la médecine générale comme médecine de spécialité, au moins on l'honore comme la médecine de spécialité. De la même façon, je me méfie des cheminements de l'administration. On a mis en place l'évaluation. Or voilà six ans que j'ai demandé à être évalué dans mes pratiques ; je n'ai jamais obtenu de réponse à mes demandes. Je ne suis pas un grand défenseur de l'ordre national des médecins, je viens de le dire, mais il...