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En 1986, avec 99 061 habitants en moyenne par circonscription, le département se situait au quarante-deuxième rang national. En 2006, avec 103 911 habitants en moyenne, au cinquante-troisième rang national et, en 2009, avec 124 693 habitants en moyenne, il sera, et de loin, au premier rang national ! Or, vous savez pertinemment que dans six mois, compte tenu de l'évolution démographique, la barre des 125 000 habitants sera dépassée, ce qui obligera à un nouveau découpage. De ce fait, le Puy-de-Dôme va avoir la moyenne d'habitants par circonscription la plus forte de France alors qu'avec six circonscriptions, la moyenne aurait été de 103 911 habitants par circonscription, ce qui l'aurait placé vingt-six rangs au-dessus du Cantal, votre département.
Si l'on considère les écarts de population entre circonscriptions, qu'en est-il du rééquilibrage que vous annoncez ? En 1982, la différence entre la circonscription la plus peuplée et la moins peuplée était de 21,88 % ; en 1999, de 26,50 % ; en 2006, 31,79 %. Vous aboutissez aujourd'hui à 21,62 %. Qui peut considérer au vu de ces chiffres que vous êtes parvenu à une meilleure répartition démographique ? Osons comparer avec le Cantal que vous connaissez si bien. Dans ce département, de 1986 à 2009, la moyenne est passée de 81 419 à 74 871 habitants soit une chute très nette pour deux députés. Dans le Puy-de-Dôme, pour la même période, la moyenne est passée de 99 061 à 124 693 augmentation très forte pour cinq députés au lieu de six. Ce qui veut dire, comme l'indique Alain Néri, qu'il y...