5 interventions trouvées.
Monsieur le secrétaire d'État, faut-il vous reprocher ce redécoupage électoral qui suscite tant de réflexions et tant de critiques ? Il était obligatoire, certes, et je n'ai pas peur de vous dire que le seul reproche que j'ai à faire, c'est à mes amis politiques que je devrais l'adresser. Car si nous avions procédé auparavant à ce redécoupage,
aujourd'hui, nous ne serions pas là pour constater les dégâts d'une chirurgie faite à la hache, l'oeil gauche fermé, pratiquée sans anesthésie, sans entente préalable et sur une erreur de diagnostic. (Rires sur les bancs du groupe SRC.) Le redécoupage devait corriger les inégalités territoriales induites par l'évolution de la démographie de notre pays à travers une redistribution de la population rendue nécessaire par le dépeuplement rural et l'accroissement des zones urbaines et péri-urbaines. Il s'agissait, en outre, de mieux répartir les populations dans les circonscriptions au niveau départemental. Qu'en est-il aujourd'hui ? Votre projet...
...département se situait au quarante-deuxième rang national. En 2006, avec 103 911 habitants en moyenne, au cinquante-troisième rang national et, en 2009, avec 124 693 habitants en moyenne, il sera, et de loin, au premier rang national ! Or, vous savez pertinemment que dans six mois, compte tenu de l'évolution démographique, la barre des 125 000 habitants sera dépassée, ce qui obligera à un nouveau découpage. De ce fait, le Puy-de-Dôme va avoir la moyenne d'habitants par circonscription la plus forte de France alors qu'avec six circonscriptions, la moyenne aurait été de 103 911 habitants par circonscription, ce qui l'aurait placé vingt-six rangs au-dessus du Cantal, votre département.
...e et celle du bassin de vie. Que dire du canton de Vertaizon, espèce de molluscum pendulum, rattaché à une circonscription n'ayant rien à voir par un pédicule que l'on est venu amputer sur un canton voisin. Alain Néri l'a évoqué tout à l'heure avec sa gouaille et son talent habituels. Ce rattachement pose incontestablement problème. Il était facile de comprendre que vous alliez profiter de ce redécoupage, dans le Puy-de-Dôme comme ailleurs en France, enfin, je vous connais suffisamment pour penser que vous ne l'avez pas fait de votre propre initiative et que vous avez certainement travaillé sur commande pour renforcer les circonscriptions de droite, quitte d'ailleurs à en renforcer certaines de gauche, mais surtout pour supprimer des circonscriptions de gauche et en rendre d'autres beaucoup p...
Dans le découpage de 1958, il ne fallait pas 51,4 % des voix à la gauche pour être majoritaire mais 52 %. Pourtant, cela ne l'a pas empêchée en 1981 d'obtenir la plus belle majorité qu'elle ait jamais eue.