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...tion outre-Atlantique. Or, dans cette logique, la volonté de la France de participer à la structure intégrée de l'OTAN est le plus mauvais signal qu'on puisse leur donner. On sait bien qu'en histoire, c'est la géographie qui gouverne : l'Europe de la défense est à construire d'abord entre Européens. C'est ainsi que pourra se reconstituer l'équilibre dont rêvait en 1962 John Fitzgerald Kennedy : l'alliance de l'Amérique et de l'Europe en tant qu'entité.
...tion outre-Atlantique. Or, dans cette logique, la volonté de la France de participer à la structure intégrée de l'OTAN est le plus mauvais signal qu'on puisse leur donner. On sait bien qu'en histoire, c'est la géographie qui gouverne : l'Europe de la défense est à construire d'abord entre Européens. C'est ainsi que pourra se reconstituer l'équilibre dont rêvait en 1962 John Fitzgerald Kennedy : l'alliance de l'Amérique et de l'Europe en tant qu'entité.
Avant tout, monsieur le secrétaire général, permettez-moi de vous féliciter pour votre parfaite maîtrise de notre langue. Dans un discours important de 1962, le président John Fitzgerald Kennedy commit un lapsus, en définissant l'OTAN comme l'alliance des États-Unis et de l'Europe. Il fut immédiatement corrigé par les Britanniques, qui lui rappelèrent que l'OTAN était une alliance entre les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne , bref, entre différents pays. Nous sommes toujours dans ce débat. En effet, un point n'est pas résolu, et ne le sera pas avant le sommet de Strasbourg-Kehl : il s'agit de la non-duplication ...
Avant tout, monsieur le secrétaire général, permettez-moi de vous féliciter pour votre parfaite maîtrise de notre langue. Dans un discours important de 1962, le président John Fitzgerald Kennedy commit un lapsus, en définissant l'OTAN comme l'alliance des États-Unis et de l'Europe. Il fut immédiatement corrigé par les Britanniques, qui lui rappelèrent que l'OTAN était une alliance entre les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne , bref, entre différents pays. Nous sommes toujours dans ce débat. En effet, un point n'est pas résolu, et ne le sera pas avant le sommet de Strasbourg-Kehl : il s'agit de la non-duplication ...
Balayons les aspects techniques. Depuis avril 1996, nous participons aux réunions ordinaires du comité militaire de l'Alliance, et le Président de la République a dit et répété que nous ne participerons pas au comité de plans nucléaires. En termes clairs, rien de significatif ne changera. Si ce rapprochement n'est pas technique, il est donc politique !
...e, c'est son affaire, c'est une stratégie de puissance américaine. Mais pourquoi courrions-nous derrière ? Il n'y a aucune raison ! Qu'est-ce que la France et l'Europe ont à craindre des menaces militaires russe et iranienne ? En fait, ce rapprochement avec l'OTAN donne le signal extrêmement dangereux d'une défense globale d'un occident monolithique. Je suis opposé à la mutation de l'OTAN d'une alliance de défense vers une alliance politique et militaire d'un occident uniforme. Car là est bien le projet de cette version extensive de l'OTAN : vers des missions civiles qu'il n'avait pas, vers une extension géographique de son champ d'action, vers la recherche de nouveaux partenaires, qui sont d'ailleurs cités Japon, Corée du Sud, Australie. Le fait qu'une grande nation amie soit la première pui...