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Même s'il faut des mesures financières, contrairement à ce que l'on pense, la santé publique dépend aussi des prises de position des pouvoirs publics. S'agissant du binge drinking, cela ne relève pas seulement d'une question d'argent. Il se trouve que dans ma circonscription, nous agissons à ce sujet. Par exemple, est-ce que les procureurs vont aller chercher les alcooliers qui organisent des fêtes dans les clubs d'étudiants ? Est-ce que nous tolérons cela en estimant que c'est parfaitement légitime ? Existe-t-il une réflexion au niveau des pouvoirs publics sur ce qui se passe dans des fêtes populaires, au demeurant extraordinairement sympathiques, comme les fêtes de Bayonne ou de Dax, par exemple ? Au-delà de débordements traditionnels et légitimes, tous les él...
Ils se garent à cinq ou six kilomètres de la ville, sur un parking de supermarché, dans le seul but de s'exploser avec de l'alcool. De tels phénomènes nécessitent une action globale. Je suis le premier à avoir défendu les taxes sur l'alcool. J'ai été le rapporteur de la loi Évin, je n'ai pas de problème avec ces questions.
Oui, j'ai des états de service. Cela étant, l'alcoolisme est un sujet que l'on traite dans notre pays avec condescendance au lieu de le traiter sur le fond.
S'agissant de l'alcoolisme des jeunes qui est une certaine forme d'alcoolisme, pas la seule notre société n'a pas compris que les choses sont en train de dégénérer. Mme la ministre du budget est là ce matin, mais j'aurais souhaité que le ministre de la santé soit présent et prenne un engagement. J'aurais aimé également que Mme Bachelot ne considère pas comme secondaire le fait de rétablir la publicité pour les alco...
...Mais, à un moment ou à un autre, nous sommes tous comptables de l'intérêt général. Si nous voulons éviter que certains de nos compatriotes pensent que nous sommes manipulés par des lobbies, il faut aussi faire la part des choses. Ceux d'entre vous qui, avec conviction je ne parle pas de ceux qui peuvent le faire avec cynisme , défendent la viticulture en l'assimilant aux intérêts généraux des alcooliers qui, eux, sont beaucoup plus présents sur internet que la petite coopérative, se trompent et trompent les Français. Les gros alcooliers se cachent derrière une infanterie de gentils viticulteurs,
à qui l'on fait croire ce que l'on veut. De ce point de vue, vous ne rendez pas service à vos territoires en ne montrant pas véritablement la réalité. Troisièmement, comment expliquer par exemple que ce Gouvernement ait accepté le Red Bull ? Le Red Bull n'est pas une boisson alcoolique, mais c'est une boisson relativement dangereuse. Tout le monde sait qu'elle sert essentiellement, notamment auprès du public féminin, pour masquer des boissons dans lesquelles on ajoute de l'alcool fort.
C'est l'action bien organisée des lobbies qui fait qu'aujourd'hui il n'y a aucune action collective des pouvoirs publics pour éviter que ce vecteur de l'alcoolisme massif chez les jeunes soit véritablement combattu.