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...de notre responsabilité d'agir pour imposer progressivement de nouvelles règles d'un jeu qui a coûté à la collectivité endettements records, destructions massives d'emplois, faillites économiques et drames humains. La crise financière, ce sont 6 000 euros par citoyen de l'Union européenne de dettes publiques supplémentaires et ce sont 7 millions de nouveaux chômeurs sur notre seul continent. Les transactions financières, qui, à l'origine, permettent une couverture assurantielle des échanges de biens et de services, ont été détournées de leur fonction première. Une part croissante d'entre elles contribue non plus à des activités de production mais bien à des mouvements spéculatifs erratiques d'autant plus difficiles à contrôler qu'ils se font au moyen d'outils de plus en plus sophistiqués, protégés p...
...eux, en arrière-pensée peut-être, une réticence. Sommés par l'opinion publique d'agir, ils abusent d'un discours volontariste mais le soumettent à tant de conditions qu'ils préparent déjà les esprits à de nouveaux renoncements. Oui à une taxe mais à condition que tout le monde soit d'accord pour la mettre en oeuvre. Il est ainsi prétendu que la mise en place au niveau national d'une taxe sur les transactions financières conduirait à une fuite de capitaux. C'est faux. À l'heure actuelle, sept États membres sur vingt-sept appliquent déjà une forme de taxe sur les transactions financières, ne serait-ce que la principale place financière européenne, le Royaume-Uni, qui, avec son droit de timbre, son fameux stamp duty, récolte quelque 3 milliards d'euros par an. Cette taxe porterait atteinte aux marchés...