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...ondage, sont opposés à 74 % à la nomination et à la révocation du président de France Télévisions par le Président de la République. Quand, ce matin, le débat sur le temps de parole du Président de la République et de la majorité a été abordé, Mme la ministre a préféré répondre aux journalistes : il serait bien qu'elle accepte également de répondre aux parlementaires, d'autant que les calculs du CSA montrent qu'entre juillet 2007 et juillet 2008 ce sont les seuls chiffres dont nous disposions le temps de parole de l'opposition, d'une part, et celui du Président de la République et de la majorité, d'autre part, sont dans un rapport qui va du simple au double, que ce soit sur TF1 ou sur France 2.
contre Noël Mamère, auquel j'exprime toute ma solidarité, et qui est très présent dans ce débat aux côtés des députés du groupe socialiste. Il y a quelques instants, nous avons eu un échange qui aurait pu être utile, mais qui a été balayé d'un revers de main, le rapporteur et tout particulièrement Mme la ministre ayant fait des réponses politiciennes sur le CSA. Didier Mathus et d'autres collègues ont bien dit que mardi matin, sur une radio, le président d'une haute autorité indépendante s'est permis de prendre parti en faveur du projet de loi du Gouvernement, du Président de la République et de l'UMP. Il a montré ce qu'il était vraiment, c'est-à-dire un militant de l'UMP, ancien directeur de cabinet de M. Raffarin à Matignon.
Il n'est pas digne de sa fonction. La logique serait de réformer le CSA, et, en attendant, il pourrait se dispenser de présider cette haute autorité « indépendante », mais qui ne l'est plus. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Dans ces conditions, (« Allons-y ! » sur les bancs du groupe UMP.) Vous savez très bien que ce projet de loi ne fait pas l'unanimité dans vos rangs. J'ai bien entendu ce qui a été dit par le rapporteur général, Gilles Car...