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Interventions sur "brésil" de Jean-Luc Reitzer


5 interventions trouvées.

...e latine une priorité politique et économique ces dernières années, et ils se donnent les moyens de leur politique. C'est notamment le cas du Royaume-Uni, de la RFA, de l'Italie, en plus du Portugal et de l'Espagne, qui font preuve d'un intérêt croissant pour l'Amérique latine et développent des relations commerciales, industrielles, culturelles et politiques, très actives, non seulement avec le Brésil, évidemment incontournable, mais avec les autres pays. En 2010, l'Allemagne a par exemple défini une stratégie latino-américaine. Le Royaume-Uni est en train de faire de même et William Hague en a fait une priorité dès son arrivée au ministère. Dans une situation comparable à la nôtre, le Royaume-Uni avait autrefois des positions industrielles et commerciales très fortes, qui se sont peu à peu d...

...erne la recherche universitaire et l'enseignement, mais aussi en ce qui concerne le développement de partenariats avec le monde de l'entreprise. A ce sujet, le manque d'appui politique a sans doute conduit en 2010, à ce que le siège de la fondation Union européenneAmérique latine revienne à Hambourg, suite à un intense lobbying de Berlin. A cet égard, nous pensons aussi qu'une fondation France - Brésil, sur le modèle de la fondation France Israël, pourrait être une initiative intéressante, avant, éventuellement, de la répliquer au niveau régional ou avec d'autres pays. Il y a à notre sens un travail important à faire pour améliorer la connaissance réciproque, les relations, les partenariats. Enfin, il nous semble que nous pourrions aussi essayer de forger un dialogue intra-européen sur l'Amé...

...rlé, c'est vrai. Même si c'est un sujet majeur et que nous sommes conscients des problèmes causés par ce fléau, nous avons estimé qu'il n'entrait pas dans le champ de notre rapport. Tout comme l'affaire Cassez, d'ailleurs, puisque nous nous sommes limités au cône sud. S'agissant des investissements en Amérique latine, la France est aujourd'hui entre le 6e et le 7e rang. Nous sommes au 4e rang au Brésil, derrière l'Allemagne et les Etats-Unis notamment. Nous sommes au 9e rang au Chili et au 13e rang au Pérou. Sans doute à cause du pétrole, nous sommes néanmoins au 2e rang au Venezuela. Bien évidemment, l'Amérique latine ne se limite pas au seul Brésil. Mais ce pays est notre tête de pont et nos entreprises qui y sont historiquement implantées doivent aussi aller démarcher les Etats alentours.

...s anciens et il faut souligner aussi le rôle important des Alliances françaises, fréquentées par plus de 165 000 personnes et l'importance des lycées français, par exemple celui de Lima. Concernant la présence des Etats-Unis, elle est beaucoup moins forte qu'auparavant. Elle suscite aussi moins d'hostilité. Le discours du Président Obama et sa politique ont relativement déçu, comme son voyage au Brésil. Si la prédominance demeure en matière économique, avec 16 % des échanges commerciaux du Brésil, l'influence politique a diminué. Il y a une carte à jouer pour la France face à ce désenchantement.

Je suis rapporteur de la Mission d'information sur l'Amérique latine. L'accord avec le Brésil est positif et même indispensable. Il s'agit d'une région particulièrement dangereuse. Sans remettre en cause la puissance et le potentiel du Brésil, beaucoup de nos contacts ont confirmé les conditions inhumaines de nos concitoyens emprisonnés au Brésil. Y a-t-il eu des demandes de contrepartie portant sur cette question lors de la négociation de l'accord ?