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Tout le monde reconnaît que la médecine scolaire est quasiment inexistante : comment dès lors faire intervenir le médecin traitant, par exemple pour prévenir les addictions ? Sous la forme de consultations de prévention ? Et, s'agissant des actifs, ne pourrait-on imaginer un partage des tâches avec le médecin du travail, celui-ci se consacrant à juger de l'aptitude au poste tandis que le généraliste serait compétent pour l'aptitude au travail ?
Le taux de dépistage organisé du cancer du sein fait partie des indicateurs. Comment aller au-delà du niveau actuel, sachant que beaucoup de femmes sont réticentes à un tel examen ? Et que se passera-t-il pour le médecin traitant si son pourcentage de dépistage n'augmente pas ? Par ailleurs, s'agissant du dépistage du cancer de la prostate, comment se fait-il que certains médecins prescrivent aujourd'hui des dosages de PSA pour des hommes de soixante-dix ou soixante-quinze ans ?
Si cette limitation à quatre mois paraît suffisante pour les médicaments, elle ne l'est pas, en effet, pour les vaccins. Quoi qu'il en soit, le dossier pharmaceutique n'est pas encore obligatoire ; il subsiste aussi le principe selon lequel c'est au médecin traitant de suivre son patient.