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Il serait temps d'évoluer. Vous avez eu raison de parler des consultations de prévention, car la demande est importante. Celles-ci pourraient être organisées en fonction des âges. En effet, nos interlocuteurs ont déploré que les personnes entre trente et cinquante ans, qui se considèrent en bonne santé, ne consultent pas. Pourtant, c'est pendant cette période de la vie que certaines maladies comme l'hypertension artérielle ou le diabète commencent à se développer. Ces ...
Non, parce que ces centres ont été réorientés vers les populations à risque et qu'il n'y a pas de consultation de prévention.
Ce n'est plus le cas. La Cour des comptes a d'ailleurs critiqué l'abandon des consultations systématiques dans les centres d'examens de santé. Mais on pourrait imaginer d'organiser des consultations de prévention auprès du médecin traitant.
...oit, on risque bien de ne plus avoir d'infirmières scolaires. Une revalorisation est envisagée, mais dans quinze ans seulement ! Cet exemple n'a rien à voir avec la prévention, mais il montre bien qu'entre le ministère de l'éducation nationale et de la santé, des progrès restent à faire en termes de coordination. Je crois par ailleurs qu'il faudrait insister sur la mise en oeuvre d'une véritable consultation de prévention. Ne pourrait-on pas s'inspirer de ce que fait la Mutualité sociale agricole, par exemple en instituant une telle consultation, tous les cinq ans, par tranche d'âge ?
... plutôt bon dans le domaine des soins, mais mauvais en matière de prévention. Dans sa communication, la Cour des comptes montre qu'il est difficile d'identifier les moyens consacrés à cette dernière : la fourchette de dépenses qu'elle fournit oscille d'un milliard d'euros correspondant à la prévention individualisée comme telle à dix milliards d'euros toutes actions confondues. De fait, les consultations données par les médecins comportent, au-delà des soins, une dimension préventive. Que pensez-vous du rôle joué par la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés, avec son fonds de prévention, d'éducation et d'information sanitaires et ses centres d'examen de santé ? Quelle est votre opinion sur l'organisation actuelle du dépistage, en particulier celui du cancer de la prosta...
Tout le monde reconnaît que la médecine scolaire est quasiment inexistante : comment dès lors faire intervenir le médecin traitant, par exemple pour prévenir les addictions ? Sous la forme de consultations de prévention ? Et, s'agissant des actifs, ne pourrait-on imaginer un partage des tâches avec le médecin du travail, celui-ci se consacrant à juger de l'aptitude au poste tandis que le généraliste serait compétent pour l'aptitude au travail ?