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a observé que le faible nombre de méthodes de substitution validées aujourd'hui ne devait cependant pas occulter les progrès réalisés en matière d'optimisation des protocoles, laquelle s'inscrit dans une logique de réduction. Si depuis 1986, le nombre d'animaux utilisés a fortement diminué jusqu'à ces dernières années, cela résulte de l'utilisation de diverses technologies qui, sans remplacer l'animal, ont réduit le nombre d'animaux utilisés dans chaqu...
...ent peu connues du grand public et estimé souhaitable un changement du discours sur ces sujets : il faut cesser de dire que le nombre d'animaux va diminuer ; il faut cesser d'opposer les techniques in vitro et in vivo, alors que ces dernières reposent largement sur l'animal et que ces technologies sont complémentaires ; il faut cesser de laisser accroire que l'on peut décréter le développement de méthodes de substitution ; mais il faut étudier les perspectives offertes par ces techniques secteur par secteur (recherche fondamentale, chimie, pharmacie, alimentation) et test par test. Le développement de méthodes de substitution prendra du temps. Aussi doit-on tenter de valoriser le mieux possible les données issues des expériences sur les animaux, en organisant des échanges de données. Si l'échange de données et...
...de favoriser une meilleure coordination et une meilleure implication des pouvoirs publics, en améliorant les outils statistiques, en assurant une veille juridique de l'évolution des différentes réglementations de l'expérimentation animale, et en définissant de nouvelles stratégies sur l'emploi en sciences in vivo, sur la mutualisation des animaleries et de leurs équipements, sur la validation des méthodes de substitution, en organisant une campagne d'information notamment à l'intention du public jeune, et en assurant la protection des chercheurs et des personnels des établissements de recherche et d'élevage.