3 interventions trouvées.
...sible et mieux légitimée. Dans cette perspective d'une meilleure cohérence du système, je souhaiterais également appeler à une réflexion de fond sur nos mécanismes de financement, qui gagneraient à être mieux définis en rapport avec nos priorités géographiques et sectorielles. Il est vrai que des orientations opportunes ont été prises récemment, mais la question de la prise en compte réelle de l'Afrique subsaharienne comme première priorité reste malgré tout posée. Aussi, restons attentifs à ne pas délaisser les États les plus pauvres au profit des pays solvables, c'est-à-dire émergents, en privilégiant les outils de prêt aux dons. Cependant, ce budget, malgré les imperfections que je viens d'évoquer, devrait nous permettre de respecter les engagements financiers pris auprès de plusieurs instit...
Les règles de l'OMC me paraissent assez déshumanisées. Elles permettent que les produits agricoles fassent l'objet de spéculations constantes qui exposent, en Afrique, l'agriculture vivrière à la concurrence des produits européens ou américains, ce qui aggrave les risques alimentaires. Lors des émeutes de la faim, la bourse de Chicago a spéculé de manière indécente sur les produits agricoles. Ceux-ci ne peuvent-ils pas faire l'objet d'une qualification qui leur permettrait d'échapper aux règles de l'OMC ? Actuellement, celles-ci les placent en effet sur le mêm...
Je salue à mon tour, monsieur le Premier ministre, votre engagement en faveur de la réconciliation nationale. Votre pays fait l'objet d'une attente particulière des Français, car il était jusqu'à la dernière élection l'image même de la stabilité en Afrique. Nous avons été surpris par les violences qui se sont déchaînées à l'occasion de cette élection et nous nous interrogeons : l'Afrique serait-elle frappée par un « syndrome kenyan », qui ferait suivre toute élection multipartite d'affrontements interethniques ?