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...ntiellement parce que les centres de vaccination étaient excentrés, cela s'est plutôt bien déroulé. Il n'y a pas eu, à notre connaissance, de déprogrammation. Nous nous sommes alors tous demandé pourquoi, au lieu de faire sortir les internes, on ne vaccinait pas à l'intérieur de l'hôpital. C'est parce qu'on s'attendait à ce qu'il y ait un deuxième pic. Le premier n'avait pas été virulent mais le virus pouvait muter, entraînant une recrudescence de vaccinations. L'hôpital restait donc sur le pied de guerre. Il ne voulait pas se démunir localement pour la vaccination afin d'être prêt à traiter éventuellement les cas graves causés par la mutation du virus.
Je ne suis pas sûr que le lavage des mains soit suffisant pour cela en raison de la virulence des virus et de leur adaptation aux antibiothérapies, qui font de l'hôpital un milieu particulièrement propice à leur diffusion.
...itaux ? Parce que les queues qu'il y avait dans les centres de vaccination, même quand il s'agissait de gymnases, dissuadaient de mettre des salles de consultation à la disposition de cette vaccination. L'hôpital aurait été envahi. De plus, les règles d'hygiène et de sécurité interdisaient de faire vacciner des personnes fragiles au même endroit ou à proximité de malades gravement atteints par le virus. Le nombre de malades graves n'ayant pas été très important, on se dit, après coup, qu'on aurait pu organiser différemment les flux et les espaces. La vraie question à se poser est de savoir si on referait la même chose si c'était à refaire. Mais cette question impose de considérer tous les cas possibles. Un virus ne ressemble pas à un autre. Il peut être plus virulent. Il peut muter. Si l'on co...
...ritoires. Mais ce n'est pas facile à organiser. Personnellement, je pense qu'il faudrait suivre le même chemin en cas de nouvelle épidémie. Mais nous pourrions améliorer notre réactivité à chaque nouvelle information sans céder à la panique ou à la banalisation. Bien que le médico-social ait opposé une résistance farouche à la vaccination, il n'y a eu aucun malade hospitalisé dans ses rangs. Le virus frappait durement les personnes mais de manière aléatoire. Pourquoi tel jeune homme de vingt ans ou telle femme enceinte sont-ils morts alors qu'un vieillard de quatre-vingts ans en contact avec le même virus n'a développé qu'une fébricule simple qui a disparu au bout de vingt-quatre heures ? Nous n'avons pas à ce jour de réponse à cette question. Lorsque nous serons confrontés à une nouvelle pa...
Ce n'est pas le même cas de figure quand un virus que tout le monde peut attraper se ballade dans l'air. Cela étant, je rejoins votre préoccupation. Je me demande, moi aussi, comment inciter les Français à avoir une démarche collective de prévention et à sortir d'une démarche individuelle et égoïste ? Celle-ci a des répercussions sur le politique puisqu'elle a été responsable de la mort d'un jeune de quatorze ans dans les Alpes-Maritimes. On do...