28 interventions trouvées.
Décloisonnement à l'intérieur de l'hôpital. Décloisonnement avec l'extérieur, en particulier avec la médecine de ville. Décloisonnement des hôpitaux entre eux,
... à des évaluations, mais aussi de définir la politique de santé et les moyens qu'on y consacre. Après un ONDAM équilibré en 2010, on peut d'ores et déjà considérer que, compte tenu de la situation économique et financière de notre pays, ce PLFSS marque la volonté de consacrer à la santé le double de notre croissance. Il est évident qu'il apporte un soutien fort à notre politique de santé. La loi hôpital, patients, santé, territoires, que vous avez défendue devant le Parlement, madame la ministre, constitue l'outil indispensable pour introduire de la cohérence et faire des économies de santé, par une mutualisation des moyens. Dans ce contexte, on constate souvent un malentendu notre collègue Jean-Pierre Door le sait mieux que quiconque entre le corps médical et l'administration. On a toujour...
...iculier les services de réanimation recevraient un afflux de cas graves et qu'il convenait donc de vacciner de manière décentralisée, avec les collectivités territoriales comme support. On s'est par la suite aperçu que la situation était bien moins grave. De la sorte, le processus s'est déroulé par phases successives et de façon évolutive. Première des vaccinations organisées, la vaccination à l'hôpital n'a pas été à la hauteur de ce qu'on aurait pu souhaiter en temps de pandémie : seulement 37 % des personnels hospitaliers ont été vaccinés, un peu plus chez les médecins que parmi le personnel infirmier. Il est vrai que les avis médicaux à son sujet étaient contradictoires et tranchés : certains affirmaient que ce n'était pas la peine de se faire vacciner tandis que d'autres incitaient l'ensembl...
...onnue, même si les services n'ont pas été saturés, ils étaient, dans de nombreux cas, pleins. Cela nous a donné une idée de ce que peut être une pandémie virale, et des mesures à prendre dans ce cas. Pour compléter ma réponse à M. Jean-Pierre Door, je précise que les internes, les externes et les élèves infirmiers ne devaient pas sortir des hôpitaux. Les secteurs avaient bien été catégorisés : l'hôpital recevait les malades avérés, la vaccination avait lieu à l'extérieur. L'idée, qui est assez logique, était de ne pas modifier les flux : on ne devrait pas faire entrer des populations à l'intérieur de l'hôpital pour les vacciner où étaient soignés des malades graves atteints d'une pandémie caractérisée par une grande contagiosité. Mais, devant la pénurie de personnels médicaux puisqu'on ne pou...
La vaccination à l'hôpital n'est possible que sous certaines conditions : l'hôpital doit avoir des locaux vides suffisamment grands et il faut prévoir un apport supplémentaire de personnels extérieurs afin de ne pas déprogrammer les activités quotidiennes de l'hôpital, surtout en période hivernale où se développent d'autres pathologies, ce qui nécessite d'anticiper les différents phénomènes.
...service hospitalier repose non pas sur les internes, mais sur des seniors. Les blocs opératoires et les salles d'accouchement n'ont pas été déprogrammés. Ce qui a été choquant, mais qui était difficilement prévisible, c'est que, lorsque les internes ont été appelés en renfort, ils sont arrivés après le pic de vaccinations et ils ont quelquefois eu le sentiment qu'ils auraient été plus utiles à l'hôpital qu'à attendre le « client » dans un centre... L'impression que j'ai eue, c'est qu'on recherchait l'organisation la plus rationnelle possible mais qu'on courrait toujours après l'événement qui venait contredire la prévision, le mot d'ordre constant étant d'assurer la sécurité des malades les plus graves, en cohérence avec la mission essentielle de l'hôpital. Cela étant, il s'est posé la question...
...ntait à l'alerte précédente de pandémie H5N1. Les moyens des hôpitaux ont été suffisants pour recevoir et soigner les malades graves dans le cadre de l'épidémie que nous avons connue. Il n'y a pas eu de déprogrammation au-delà de quarante-huit heures. La vraie question est celle de l'évolution du système en fonction de l'évolution de l'épidémie. Les premiers cas de grippe ont été acheminés à l'hôpital par les services d'aide médicale d'urgence (SAMU) ou les services mobiles d'urgence et de réanimation (SMUR) et placés en isolement dans les services de réanimation, les personnels soignants étant soumis à de contraintes d'hygiène et de sécurité drastiques. Il n'en a pas été de même pour les cas suivants. On a élargi le processus et abaissé le seuil de réponse. D'ailleurs, un enseignement est à ...
Je ne suis pas sûr que le lavage des mains soit suffisant pour cela en raison de la virulence des virus et de leur adaptation aux antibiothérapies, qui font de l'hôpital un milieu particulièrement propice à leur diffusion.
...d'avoir suffisamment de doses, on n'a pas voulu gaspiller les stocks dont on disposait, ce qui, quand on y réfléchit, n'est pas complètement illogique. Pourquoi n'a-t-on pas vacciné dans les hôpitaux ? Parce que les queues qu'il y avait dans les centres de vaccination, même quand il s'agissait de gymnases, dissuadaient de mettre des salles de consultation à la disposition de cette vaccination. L'hôpital aurait été envahi. De plus, les règles d'hygiène et de sécurité interdisaient de faire vacciner des personnes fragiles au même endroit ou à proximité de malades gravement atteints par le virus. Le nombre de malades graves n'ayant pas été très important, on se dit, après coup, qu'on aurait pu organiser différemment les flux et les espaces. La vraie question à se poser est de savoir si on referait...
...spitalière de France est favorable à la T2A. Elle a en effet constaté que certains hôpitaux étaient victimes d'une logique contraignante parce que leur budget, globalisé, ne permettait pas de prendre en compte leur forte activité. Or, après tout, même si la réalité est plus complexe, un établissement où l'on opère dix malades par jour ne devrait sans doute pas bénéficier de la même dotation qu'un hôpital où l'on opère un malade par semaine. L'idée que je défends n'est pas parfaite mais elle est plus juste que la dotation globale,
plus juste que la conception qui réduit l'hospitalisation à la simple comptabilisation des entrées et des sorties. Si l'on prend en compte la précarité, la gravité des cas et la dimension sociale de l'hôpital dans la MIGAC, la voie est certainement ouverte à des améliorations et, donc, cette T2A que certains présentent comme une monstruosité n'est pas considérée par les directeurs d'hôpitaux et par les praticiens hospitaliers comme un obstacle.
Ensuite, il n'y a pas non plus, d'un côté, les bons directeurs qui gèrent leur hôpital comme un service public et en pensant aux malades toute la journée et, de l'autre, les méchants directeurs à la formation plus économique et qui ne se préoccuperaient que de la gestion de la lingerie, du personnel,
tâches qui incombent pourtant également à un directeur d'hôpital, dont la fonction n'est donc pas que sanitaire, mais aussi managériale. Dans le même ordre d'idées, j'avais trouvé quelque peu caricaturale l'opposition entre la gestion et le soin, tant il est vrai que l'activité d'un hôpital doit être appréhendée de manière globale : il ne peut y avoir de bons soins sans bonne gestion, ni de bonne gestion sans une activité de soins efficace. La cartographie fr...
Cet élément doit donc être pris en compte. Un hôpital n'a pas à être rentable mais il n'a pas vocation non plus à être déficitaire. S'il en était ainsi, cela signifierait que l'hôpital qui ne serait pas déficitaire gérerait son budget en totale indifférence à la souffrance des patients.
Je vous rappelle donc que, dans la situation actuelle, une bonne gestion et une bonne qualité de soins ne sont pas incompatibles. Le fait pour un hôpital de ne pas être en déficit ne doit pas être vu comme un stigmate d'indifférence vis-à-vis de la souffrance, de la maladie ou des soins. Voilà ce que je souhaitais rappeler avec calme afin que vous n'ayez pas cette vision caricaturale qui oppose le blanc et le noir, les rouges et les bleus, les gentils et les méchants. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Le plus souvent, l'intérêt du directeur de l'hôpital est de s'entendre avec le président de la CME et le chef de pôle.
... notion de pouvoir médical territorial pour revendiquer un pouvoir médical éthique. En cas de conflit donc, le chef de pôle qui occupe désormais une situation particulière, et de façon assez consensuelle, dans le système hospitalier, doit trouver, face au directeur, un espace légitime. Mais de temps à autre aussi, il faut trancher un conflit. Et, d'expérience, j'ai constaté que le directeur de l'hôpital prenait plutôt en compte l'intérêt général et le service public, tandis que des médecins pouvaient, quelquefois, défendre leur intérêt particulier et leur tranquillité. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)
Si vous voulez laisser l'hôpital dans sa situation actuelle, alors il y aura effectivement une médecine à deux vitesses. L'hôpital public restera cadenassé dans ses archaïsmes, tandis que l'hôpital privé choisira ses malades et les pathologies et sera le plus rentable.
Votez plutôt une réforme dans laquelle l'hôpital a un pilote
L'hôpital n'est surtout pas une entreprise !