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... l'écoute de l'autre, comme nous l'avons fait avec Alain Claeys en commission spéciale. Cela doit nous permettre de respecter l'autre et de ne pas le caricaturer. Le sujet est suffisamment grave. Et les points de consensus sont paradoxalement beaucoup plus importants que ce que nous pensons. Il m'a semblé constater, lors des votes sur un certain nombre de sujets, en particulier la gestation pour autrui, qu'une immense majorité s'opposait à cette démarche.
... vendre sur Internet et où il sera toujours moins coûteux et plus facile de louer un utérus à Kiev qu'à Londres. Autoriser les mères porteuses, ce serait renoncer aux principes d'inaliénabilité et d'indisponibilité du corps humain, ainsi qu'aux principes d'anonymat et de gratuité au fondement de nos lois de bioéthique. À ceux qui invoquent l'intérêt supérieur de l'enfant né d'une gestation pour autrui à l'étranger pour justifier la légalisation de cette pratique, je réponds que, contrairement à ce que certains voudraient faire croire, cet enfant a bien un état-civil. Je trouve par ailleurs curieux d'invoquer le « résultat », si je puis m'exprimer ainsi s'agissant d'un enfant, d'une infraction commise hors de notre territoire pour demander sa dépénalisation dans notre pays. Je le dis sans hési...