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En tant qu'organisme d'appui, d'information et de relais, la Fédération hospitalière de France recevait non seulement des informations de la direction générale de la santé et des services du ministère, mais également du terrain et des hôpitaux, en particulier de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris. J'ai ainsi l'impression que l'on a déclenché une énorme machine de guerre face à une épidémie pressentie comme redoutable, au motif que l'on pensait que la médecine générale allait être submergée de malades, que les hôpitaux, en particulier les services de réanimation recevraient un afflux de cas graves et qu'il convenait donc de vacciner de manière décentralisée, avec les collectivités territoriales comme support. On s'est par la suite aperçu que la situation était bien moins grave. De l...
Une mission d'expertise menée avec le ministère avant l'épidémie avait permis d'évaluer la capacité d'accueil des services de réanimation et de soins intensifs en cas de pandémie. Si celle-ci avait vraiment touché 30 % de la population, avec un taux de mortalité de 5 %, je ne suis pas sûr, en vérité, qu'on n'aurait pas été, à un moment, débordé puisque, avec l'épidémie qu'on a connue, même si les services n'ont pas été saturés, ils étaient, dans de nombreux ca...
...étant d'assurer la sécurité des malades les plus graves, en cohérence avec la mission essentielle de l'hôpital. Cela étant, il s'est posé la question, en fin de vaccination, de la fermeture de tel ou tel centre de vaccination. Lorsque dix personnes seulement venaient se faire vacciner, on aurait pu leur demander d'aller à l'hôpital et ainsi éviter aux internes de se déplacer. En cas de nouvelle épidémie, une certaine souplesse serait probablement utile dans la gestion des actions menées localement.
Oui. Cette dotation était antérieure à l'épidémie de grippe A(H1N1). Elle remontait à l'alerte précédente de pandémie H5N1. Les moyens des hôpitaux ont été suffisants pour recevoir et soigner les malades graves dans le cadre de l'épidémie que nous avons connue. Il n'y a pas eu de déprogrammation au-delà de quarante-huit heures. La vraie question est celle de l'évolution du système en fonction de l'évolution de l'épidémie. Les premiers cas de ...
...autre. Il peut être plus virulent. Il peut muter. Si l'on connaît une pandémie de la gravité de la grippe espagnole, vaccinera-t-on dans les hôpitaux en détachant des personnels de tels ou tels services à cet effet, en mélangeant les populations fragiles et les malades gravement atteints et en disséminant les doses de vaccin sur l'ensemble des médecins, sans aucune traçabilité ? Compte tenu de l'épidémie qu'on a connue, on peut en effet dire, a posteriori, qu'il aurait été plus rationnel d'organiser la vaccination à partir du centre hospitalier du fait de ses compétences et du réseau qu'il développe avec la population. Mais on ne peut tirer aucune conclusion pour l'avenir car on ne sait pas si on sera face au même type de pandémie. L'épidémie a touché l'Australie et la Nouvelle-Calédonie avant d...
...ifférente. Cela étant, une fois ces consignes globales données, il devrait être possible de trouver des adaptations locales en fonction de la situation dans les centres de vaccination. cas de sur-effectif ou de sous-effectif sans créer de distorsions entre les territoires. Mais ce n'est pas facile à organiser. Personnellement, je pense qu'il faudrait suivre le même chemin en cas de nouvelle épidémie. Mais nous pourrions améliorer notre réactivité à chaque nouvelle information sans céder à la panique ou à la banalisation. Bien que le médico-social ait opposé une résistance farouche à la vaccination, il n'y a eu aucun malade hospitalisé dans ses rangs. Le virus frappait durement les personnes mais de manière aléatoire. Pourquoi tel jeune homme de vingt ans ou telle femme enceinte sont-ils mor...