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...its morceaux. Cela dit, je ne suis pas très confiant pour l'avenir de cette réforme. Je ne prétends pas, par là, qu'elle ne va pas être adoptée : je ne me fais pas de souci à ce propos. Il me semble, en revanche, que nos citoyens ont de plus en plus besoin d'échanges de proximité, notamment avec des personnes élues qui détiennent une forme de légitimité. Or je crains que, en déplaçant toutes ces chambres, nous ne soyons en train de changer très profondément notre pays, que nous aimons tant les uns et les autres. Un habitant de Lourdios-Ichère ne parcourra pas les 300 kilomètres qui le séparent de Bordeaux pour expliquer son cas à la chambre des métiers ou à la chambre de commerce et d'industrie : il n'en aura pas le temps, il n'en aura pas envie, sa voiture sera en panne, sa femme ne voudra pas ...
Il s'agit d'un élément central du débat. Si les chambres territoriales ne peuvent pas recruter, elles n'en auront pas pour très longtemps
...pôts de technocrates à la tête de chaque région. Ceux-ci sont de plus en plus nombreux ; ils se concertent, se mettent en relation, tandis que nous, de notre côté, nous sommes de moins en moins utiles. Savez-vous ce qu'est un technocrate ? C'est un technicien qui n'est pas fécondé par un élu, ce dernier étant issu du suffrage universel. Dès lors qu'il n'y aura plus de possibilité d'embauche, les chambres territoriales disparaîtront tout naturellement dans les trois ou quatre prochaines années, et seules resteront les chambres régionales. J'estime que ce n'est pas une avancée et que ce n'est pas ce dont notre pays a besoin.