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Interventions sur "russie" de Jean-Jacques Guillet


6 interventions trouvées.

...ux pays membres de créer tout organe utile aux travaux de l'agence. L'Allemagne a énormément insisté pour obtenir sur son territoire l'implantation de ce centre. Il faut dire que, dans le domaine des énergies renouvelables, l'Allemagne dispose d'une avance considérable sur nous. Elle utilise cet avantage comparatif dans de nombreux pays de la planète en exportant ses savoir-faire, par exemple en Russie. En Rhénanie du Nord-Westphalie, l'Allemagne dispose d'un réseau de 3200 entreprises qui consacrent beaucoup de temps, de compétences et de capitaux à la recherche, à l'essai et à la production d'énergies renouvelables. S'appuyant sur l'université Friedrich-Wilhelm, Bonn est devenue un pôle d'excellence en ce domaine. L'Allemagne tenait tellement à ce résultat qu'elle s'est engagée à apporter à...

Pour ce qui est d'IRENA, l'Inde a d'ores et déjà signé et ratifié le traité. Pour la position des autres grands pays, on peut faire un parallèle avec leur attitude vis-à-vis du protocole de Kyoto : les Etats-Unis l'ont signé mais pas ratifié, mais la Russie s'y est finalement ralliée. Il me semble qu'il ne faut pas désespérer ! Tous les Etats finiront par rejoindre l'IRENA. Il faut d'ailleurs avoir en tête que les Etats-Unis prennent beaucoup d'initiatives en interne en faveur des énergies renouvelables, mais ils ont tendance à considérer que les instruments multilatéraux ne sont pas adaptés au traitement de ces sujets. Pourtant, même sur ce point, ...

Le titre de ce rapport d'information pose la question : faut-il avoir peur de la Russie ? C'est en effet un problème lancinant depuis 2006 que celui de la sécurité énergétique européenne. Notre rapport s'inscrit d'ailleurs dans le droit fil de celui qu'en décembre 2006, j'avais eu l'honneur de présenter sur la géopolitique de l'énergie, intitulé La guerre de l'énergie n'est pas une fatalité. Ce rapport, auquel un certain nombre d'entre vous ont participé en tant que membres de la mi...

J'en viens donc aux suggestions contenues dans le rapport qui permettraient, selon nous, de dépasser les crispations actuelles entre l'Union européenne et la Russie et de favoriser entre elles des relations mutuellement plus fructueuses dans le domaine de l'énergie. Cela passe avant tout par la construction d'une réelle politique européenne de l'énergie. Le sujet est un véritable serpent de mer : la construction européenne s'est fondée initialement sur une coopération dans le domaine du charbon, puis dans celui de l'acier, puis dans celui du commerce à l'ins...

...s géographiques, mais aussi à des besoins de marchés. Le GNL étant transporté par voie maritime, il est toujours possible de changer la destination d'un méthanier pour satisfaire l'évolution de la demande. C'est donc surtout un gain en termes de souplesse et de plus grande indépendance vis-à-vis des conditions géopolitiques. Il est évident que l'Union européenne doit nouer un partenariat avec la Russie. Nous devons avoir conscience que les Russes sont faibles, à la fois de par leur position géographique et à cause du très mauvais état de leurs infrastructures. Ils éprouvent aussi une forme de crainte face à la puissance chinoise. Finalement, la Russie a plus besoin de l'Union européenne qu'elle n'en donne l'impression. Pour ce qui est du secteur nucléaire en Russie, il faut souligner la qualit...

...opolitique je pense notamment à une entrée éventuelle dans l'OTAN ou dans l'Union européenne voire énergétique sont également à prendre en compte. Ainsi, l'existence d'un oléoduc entre Bakou et la côte turque et d'un projet de gazoduc, actuellement arrêté à Erzurum, entre la mer Caspienne et l'Europe centrale, ou projet baptisé Nabucco, a tout de même conduit à des réactions de la part de la Russie. Même si elles étaient compréhensibles compte tenu du projet South Stream qui reliera la Russie au Sud de l'Europe, le facteur énergétique ne pouvait pas ne pas être l'un des facteurs de déclenchement de la crise avec la Géorgie.