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...alement même si cela a été plus difficile, en dépit de l'appui remarquable de notre ambassade à Moscou. La crise de janvier était certes gazière, et c'est là un aspect essentiel des relations énergétiques entre l'UE et la Russie. Cependant, nous avons aussi étudié la situation pour les autres hydrocarbures la Russie est un important producteur de pétrole et les autres énergies, y compris le nucléaire. Pendant que se déroulait notre mission, nous avons d'ailleurs appris le retournement d'alliance effectué par Siemens au détriment d'Areva et au profit de Rosatom. Nous n'avons pas non plus oublié le thème de l'efficacité énergétique, et ce d'autant moins qu'il nous semble qu'il y ait là un « gisement » de coopération fructueuse entre Européens et Russes. Nous avons souhaité rencontrer les diffé...
...s Russes aussi essaient d'ailleurs, non sans mal, de développer le GNL. Il existe aujourd'hui, depuis quelques mois, un unique port méthanier en Russie, sur l'île de Sakhaline, et encore a-t-il été construit par un consortium alliant des entreprises japonaises et la firme Shell. Un autre projet existe, encore très hypothétique à mon avis, à proximité du gisement de Chtokman. Enfin, développer le nucléaire comme chapitre spécifique de négociations avec la Russie est tout à fait souhaitable, au besoin en créant dans un premier temps une forme de « coopération renforcée de politique extérieure » sur ce thème, afin que les États membres qui le souhaitent puissent se retirer des débats sur ce sujet précis. Voilà qui m'amène à évoquer la déclaration de Corfou de 1994 sur l'importation en Europe de matiè...
...opéenne doit nouer un partenariat avec la Russie. Nous devons avoir conscience que les Russes sont faibles, à la fois de par leur position géographique et à cause du très mauvais état de leurs infrastructures. Ils éprouvent aussi une forme de crainte face à la puissance chinoise. Finalement, la Russie a plus besoin de l'Union européenne qu'elle n'en donne l'impression. Pour ce qui est du secteur nucléaire en Russie, il faut souligner la qualité des technologies nucléaires russes qui est reconnue partout dans le monde. Mais la Russie a besoin de l'expertise française en matière de sûreté nucléaire et, d'une manière plus générale, de certaines technologies européennes. C'est ce qui a justifié l'accord récemment signé entre Siemens et Rosatom. La sortie de Siemens du capital d'Areva pose un certain n...