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...eux. Mais en vous présentant aujourd'hui les crédits de l'action internationale de la France en matière d'environnement, je suis confronté à de nombreuses interrogations, que j'espère voir levées lors de notre débat en séance publique, le 2 novembre prochain. Pour résumer mes propos, nous voyons bien qu'il y a urgence à agir face aux dégradations de notre environnement, notamment le réchauffement climatique, mais de nombreux obstacles empêchent un consensus international. La réunion de Panama, qui préparait la conférence de Durban, en fin d'année, risque de déboucher sur un résultat mitigé. Les crédits que nous examinons sont principalement inscrits au programme 217 du ministère Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer , qui comporte u...
Le problème est que les deux principaux émetteurs, la Chine et les Etats-Unis, ne font pas des négociations climatiques une priorité. La Chine considère en effet qu'elle n'a pas à brider sa croissance économique par des mesures pénalisant ses entreprises et qu'une économie respectueuse de l'environnement sera principalement le fruit de l'innovation technologique. Pékin a encouragé avec succès la mise en place d'une industrie solaire, devenant en quelques années le premier producteur mondial de panneaux. Pékin jug...
...l'importation avec toutes ses conséquences sur la balance commerciale et l'empreinte carbone. Vous avez raison sur le captage du CO2 mais les entreprises s'y mettent progressivement. En Europe, il y a un gros effort qui est fait, en particulier en Norvège, et le nombre d'opérations de captage va augmenter, même s'il y a des réserves sur la pertinence du procédé. Enfin, concernant les migrations climatiques, on a évalué l'année dernière à 15 millions le nombre de migrants climatiques. Il y a une prise de conscience des Etats mais ce sujet ne rentre paradoxalement pas dans le champ des négociations environnementales. Les Etats-Unis l'intègrent dans le domaine de la sécurité.
...Il y a un secrétariat dans le système de Kyoto mais je ne sais pas comment il va fonctionner ensuite. Nous sommes dans un vide juridique total à la fin 2012. Sur le deuxième point, j'ai regretté la position allemande. Chacun est souverain mais nous avons l'objectif d'une politique énergétique commune. Sur le plan énergétique, on a oublié les grands enjeux énergétiques au profit des grands enjeux climatiques. Nous n'avons pas vu la corrélation entre les deux, ce qui pose un véritable problème. La décision allemande est unilatérale. On ne peut imaginer une politique énergétique commune si chacun prend des décisions unilatérales.