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Monsieur le Président, cette question n'était pas à l'ordre du jour et j'ai le sentiment qu'en procédant ainsi, la commission de la défense risque de se transformer en tribunal militaire. Il ne faut pas se tromper de régime, nous ne sommes pas en 1810 mais en 2010 ! J'ai rempli mon devoir de citoyen en fournissant au juge d'instruction et non à la presse ou au public les notes des auditions. Il n'y a donc aucune communication publique de ma part. En parlant de trahison, je pense que vous allez très loin ! Je note par ailleurs que le Président de la République et le Premier ministre ont dit que toutes les pièces devaient être fournies, comme si tout n'avait pas déjà été communiqué aux magistrats instructeurs. Vous avez parlé il y a un instant de déclassification de piè...
Vous savez bien qu'il n'y a pas d'information fracassante dans ces notes. J'ai donc fourni, par principe, celles que je détenais au juge. J'estime que celui-ci doit être en possession de tous les éléments, comme l'a dit le Président de la République. Je ne comprends donc pas la position du président de l'Assemblée nationale, qui en refuse la communication.