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À ce stade, un consensus relatif est constaté entre la France et ses partenaires européens, cela sans préjuger des différences susceptibles de se faire jour lors de la discussion de points plus précis. Ainsi, il n'y a pas lieu de regretter ce qui a été fait dans le cadre de la PAC jusqu'à ce jour. L'arme alimentaire existe bien et elle demeurera telle à l'avenir. Dans ces conditions, il nous revient de muscler notre agriculture. C'est là une de nos divergences de vue avec les Britanniques qui considèrent qu'il suffit de se fier au marché. De leur côté, les Américains, toujours très protectionnistes, aident massivement leur agriculture tout en accusant leurs concurrents d'a...
.... Je pense que, d'une façon générale, il avait tort, mais raison pour ce qui concernait ses exportations. Nous n'avons pas réussi à inventer, au niveau mondial, inventer les montants compensatoires qui existaient en Europe et que l'on a eu beaucoup de mal à démanteler à l'époque où ils nous étaient défavorables. Cette fois-ci, ils nous auraient été favorables. Il faudra donc prendre en compte l'impact des disparités monétaires sur les marchés et les agriculteurs. Procéder à un bilan à mi-parcours ne nous exonère pas de parler de l'avenir. Vous ne serez plus, demain, en charge du dossier, mais il y a de fortes chances que vous siégiez au Parlement européen, monsieur le ministre, puisque vous êtes tête de liste. C'est l'avantage d'un scrutin de liste, même en cas de mauvais score, le premier e...
...t des producteurs de volailles et des producteurs de porcs. Cela ne pouvait pas durer éternellement ! Par ailleurs, je remarque que certains se déclarent libéraux lorsqu'ils gagnent beaucoup d'argent, mais qu'en cas de difficulté, ils cessent de l'être et vont demander de l'argent à l'État ! Ce qui est vrai pour les banquiers l'est aussi pour les céréaliers. Le débat sur le bilan de santé de la PAC n'existe pas qu'en France. Les Allemands aussi sont mécontents, notamment sur la question des quotas laitiers. Quant aux douze États membres les plus récents, ils espéraient se mettre au niveau des autres, ce qui ne sera pas le cas. Enfin je souligne que Mme Fischer Boel n'est pas seule à décider : le Conseil des ministres a approuvé ses décisions. On ne peut pas toujours s'en prendre à la Commi...