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Monsieur le président du Congrès, monsieur le président du Sénat, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, chaque jour qui passe depuis le mois de juillet 2008, nous préparons, étape après étape, l'entrée dans cette nouvelle Constitution, qui est bien dans la Ve République, que certains appellent la Ve République bis et non pas la VIe République, avec, à chaque fois, des prérogatives nouvelles pour le Parlement frança...
Monsieur le président du Congrès, monsieur le président du Sénat, monsieur le Premier ministre, mesdames, messieurs les ministres, mes chers collègues, nous avons vécu ensemble cet après-midi un moment important et singulier nous l'avons tous ressenti dans cet hémicycle si extraordinaire qu'est celui du Congrès à Versailles. Un moment important car voir devant nous le Président de la République choisir de tracer des orientati...
...'histoire de notre pays. C'est du temps d'Adolphe Thiers, républicain, que datait la fameuse interdiction faite au Président de s'exprimer devant le Parlement : C'est la majorité monarchiste de l'époque qui avait interdit au Président Thiers de se rendre devant le Parlement, et ce sont aujourd'hui des socialistes qui voudraient interdire au Président de la Ve République de se rendre devant le Congrès. (Applaudissements.)
Des représentants de l'opposition nous ont expliqué à plusieurs reprises que la présence du Président de la République à la tribune du Congrès ferait problème parce que l'on ne pourrait immédiatement lui répondre, M. Ayrault paraissant même regretter que l'on ne puisse le censurer. Je ne sais pas quelle République il souhaite ; je sais, en revanche, que je n'ai aucune inquiétude quant au fait que la présence du Président ici cet après-midi sera l'occasion de tracer de grandes orientations pour notre pays. En cette période de crise, si ...
Monsieur le président du Congrès, monsieur le président du Sénat, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, nous y sommes : le moment décisif est arrivé !
Monsieur le président du Congrès, monsieur le président du Sénat, monsieur le Premier ministre, madame la ministre, messieurs les ministres, mes chers collègues, en écoutant à l'instant M. Moscovici, je mesure combien l'équilibrisme reste un sport difficile (Exclamations sur quelques bancs) et comme cela donne le sourire de parler au nom de l'UMP. (Applaudissements sur quelques bancs.) Nous avons deux raisons d'être particulièr...