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Nous comprenons l'inquiétude de nos collègues bretons et nous la partageons. Mais nous sommes réservés quant aux solutions proposées. Nous ne croyons pas à l'instauration d'un critère qui serait la « substituabilité ferroviaire ». Ce n'est pas parce qu'un réseau ferré est dense que l'on abandonne la route. Nous sommes également réservés quant à l'idée d'exclure les routes départementales de l'assiette. Celle-ci est déjà très étroite, puisque le réseau autoroutier concédé n'en fait pas partie. Si l'on en exclut, en plus, la voirie départementale, l'assiette commence à devenir ridicule. Plus généralement, nous pensons qu'il faut faire attention aux effets de seuil. Imaginez que des zones périphéri...
Notre collègue Rochebloine étant empêché, permettez-moi de me faire son porte-parole. Il souhaitait interroger M. le secrétaire d'État au sujet des sanctions automatisées aux infractions au code de la route. Il reconnaît qu'en France, pays de l'indiscipline, la peur du gendarme est efficace. Cependant, M. Rochebloine se demande si le dispositif actuel des radars n'est pas aujourd'hui sous-tendu par une logique avant tout financière. Alors qu'on comptait 96 radars en 2003, il y en a 2 810 aujourd'hui, qui produisent la bagatelle de 542 millions d'euros ventilés de la manière suivante : 110 millions...