5 interventions trouvées.
... monsieur le président de la commission, mes chers collègues, il n'est qu'à lire l'exposé des motifs du présent projet de loi de règlement pour constater que, du côté du Gouvernement, l'heure est toujours à l'autosatisfaction. Le document insiste ainsi sur la réduction de 0,4 point du déficit entre 2009 et 2010 et sur la reprise de la croissance pour l'année 2010 avec une augmentation de 1,5 % du PIB après une baisse de 2,7 % l'année précédente. Ces évolutions en apparence favorables peinent en réalité à masquer les échecs et les failles de votre politique budgétaire et les effets d'une crise qui se prolonge, crise dans laquelle votre responsabilité politique est engagée. Rappelons que la Cour des comptes estime que, si l'effort structurel a été nul en 2010 l'effort consenti en matière de...
...s marchés financiers dont on entend sans cesse parler comme d'une abstraction. Évolueraient-ils dans la stratosphère, ceux qui, en notant les États, en viennent, de manière inacceptable, à diriger leurs politiques ? La fiscalité du capital doit être réformée, et une autre répartition des richesses instaurée. Il y a dix ans, les 500 premières fortunes françaises possédaient l'équivalent de 6 % du PIB ; aujourd'hui, après la crise, elles en possèdent 12 % leur patrimoine a crû de 120 milliards d'euros ! Par ailleurs, selon l'INSEE, les dividendes et les frais bancaires représentaient 26 % des bénéfices des entreprises il y a quarante ans, plus de 60 % maintenant ! Quelle est l'utilité sociale d'une telle dérive ? On peut d'évidence dégager des moyens en taxant le capital comme le travail et ...
...s marchés financiers dont on entend sans cesse parler comme d'une abstraction. Évolueraient-ils dans la stratosphère, ceux qui, en notant les États, en viennent, de manière inacceptable, à diriger leurs politiques ? La fiscalité du capital doit être réformée, et une autre répartition des richesses instaurée. Il y a dix ans, les 500 premières fortunes françaises possédaient l'équivalent de 6 % du PIB ; aujourd'hui, après la crise, elles en possèdent 12 % leur patrimoine a crû de 120 milliards d'euros ! Par ailleurs, selon l'INSEE, les dividendes et les frais bancaires représentaient 26 % des bénéfices des entreprises il y a quarante ans, plus de 60 % maintenant ! Quelle est l'utilité sociale d'une telle dérive ? On peut d'évidence dégager des moyens en taxant le capital comme le travail et ...
...s déréglementations et atteintes aux services publics ? Non ! Alors, il y a tout lieu de penser que le capitalisme demeurera fou parce que la régulation ne restera qu'un mot pour amuser la galerie, de la même manière que les régulateurs n'ont jamais rien régulé. Non seulement vous ne voulez pas vous attaquer à la racine du mal, mais vos choix politiques débouchent sur un déficit abyssal : 7 % du PIB envisagé pour 2010 j'ai même entendu parler de 8 % ! Le Premier président de la Cour des comptes a indiqué qu'il faudrait dégager 70 milliards d'euros d'économies pour rétablir l'équilibre. C'est un quart du budget de la France ! Monsieur le ministre, où allez-vous les prendre ? Vous devez le dire à nos concitoyens et, si vous les prenez, comme l'a indiqué le Président de la République à Versa...
...res exonérées ont atteint plus de 15 milliards d'euros l'an dernier, bénéficiant à seulement 360 000 contribuables. C'est scandaleux ! Vos choix politiques et financiers sont ainsi responsables du déficit. Pour ces raisons, votre réponse à la crise et donc vos orientations budgétaires ne sont pas bonnes. Vous avez fait un plan de relance a minima 26 milliards d'euros , qui joue sur 0,75 % de PIB. Ce n'est à la hauteur ni de la situation ni d'un certain nombre d'autres pays. Je veux simplement rappeler qu'au titre de l'année 2008, les seules entreprises du CAC 40 vont distribuer l'équivalent du double du plan de relance à leurs actionnaires, représentant 45 % des bénéfices de ces entreprises. Comment accepter ce genre de ponctions sur l'économie au moment où vous demandez tant d'efforts...