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Un coefficient multiplicateur pourrait à la limite suffire, à charge pour les filières de déterminer le prix de départ et le prix d'arrivée. Mais la France ne vit pas en vase clos. Nos principaux concurrents, sur le marché des fruits et légumes, sont espagnols, italiens, etc. La grande distribution a tout loisir de s'approvisionner en tomates produites au Maroc, par exemple. Souvent, par méconnaissance du marché, ce sont nos producteurs eux-mêmes qui se tirent une balle dans le pied en faisant un peu n'importe quoi à la baisse, sous la pression d'acheteurs qui font valoir qu'ils peuvent acheter moins cher ailleurs même si ce n'est pas vrai. La solution serait de s'entendre sur les prix. Ma...
Je soutiens cette proposition de résolution même si à l'alinéa 10, on ne donne aucun détail sur les nouveaux instruments à développer et si, à l'alinéa 11, on ne va pas jusqu'à mentionner la distribution. Le lait est un produit de première nécessité, il faut donc une meilleure organisation de la production, de la transformation et de la distribution, à travers un encadrement des prix et des volumes. A chaque maillon de la chaîne, on doit pouvoir gagner correctement sa vie. Réguler les volumes et les prix, il me semble qu'il s'agit toujours de quotas. Mais il doit y avoir des modes en termes de ...
J'appuie également cette initiative. Et je rappellerais que lorsque l'on vise les distributeurs, il ne s'agit pas seulement de la grande distribution, mais au-delà des transformateurs, il y a aussi la logistique, le transport. C'est toute la chaîne qu'il faut considérer. La Commission adopte à l'unanimité l'amendement de M. Patrick Ollier, Président, à l'alinéa 11 puis la proposition de résolution ainsi modifiée.
... seraient pas plus élevés en France que dans le reste de l'Europe. Il a reconnu cependant que cette proposition n'était pas politiquement correcte aujourd'hui. Il a par ailleurs souhaité savoir s'il ne serait pas possible d'établir , dans chaque filière de production, des prix planchers en dessous desquels on ne pourrait pas descendre. Il a, enfin, suggéré de diminuer aujourd'hui les marges de la distribution, ce qui permettrait une augmentation des prix à la production s'accompagnant d'une baisse des prix. Ce processus favoriserait l'accroissement de la consommation et permettrait donc à la distribution de retrouver, à terme, son volume de marges.
a demandé à M. Bédier si la distribution ne craignait que ses fournisseurs lointains ne soient un jour captés par les pays en voie de développement et que cela n'entraîne une pénurie de produits pouvant être produits en France. Ne serait-il pas bon « de choyer un peu » les producteurs situés plus près ?