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Interventions sur "route" de Jean Bardet


5 interventions trouvées.

...atch, c'est la faute de l'arbitre, nous considérons que, quand nous avons un accident, c'est la faute des autres ; c'est d'ailleurs le cas aussi pour ceux qui ont bu un « petit coup » ils connaissent leurs limites, disent-ils. Je suis plutôt favorable à la politique menée par les différents gouvernements depuis 25 ans en matière de sécurité routière car, grâce à elle, le nombre de tués sur les routes est passé de 17 000 en 1971 à moins de 5 000 en 2005 et à moins de 4 000 en 2010. Je note, de plus, que, même si la vie humaine est sans prix, le coût des accidents de la route a été évalué en 2009 à 24,7 milliards d'euros, ce qui représente plus de deux fois le déficit de la sécurité sociale pour la même année. L'augmentation de la mortalité routière constatée en ce début d'année qui constit...

... de la bonne conduite que sur la pratique de certaines manoeuvres comme la réalisation d'un créneau ou d'un démarrage en côte. Faut-il augmenter ou diminuer les vitesses autorisées ? Je ne suis pas un ayatollah, et l'argument qui consiste à dire que les voitures actuelles ont des dispositifs de sécurité passive qui n'existaient pas en 1973 lorsque la vitesse a été limitée à 130 kmh sur les autoroutes ne m'est pas indifférent. Mais jusqu'où pourrait-on l'augmenter ? Et, surtout, quel devrait être le degré de tolérance ? Si la vitesse sur autoroute passait à 140 ou à 150 kmh hypothèse d'école que diraient les automobilistes flashés à 145 ou à 155 kmh, sachant que ceux qui sont verbalisés pour un dépassement de 5 kmh protestent déjà. Quoi qu'il en soit, s'il y a une règle, il faut la resp...

J'y suis favorable, tant à la construction que par satellite en fonction de la route et de la vitesse autorisée. De surcroît, il conviendrait d'interdire dans les publicités la promotion de la vitesse pouvant être atteinte par tel ou tel véhicule.

...le monde se plaint et qui impliquent de surcroît de regarder en permanence le compteur de vitesse, ce qui n'est pas le meilleur moyen de se montrer vigilant. Une décision s'impose donc au plus haut niveau afin d'uniformiser les vitesses en vigueur. La signalisation, monsieur Vanneste, est en effet insuffisante et mal faite, à tel point que cela peut conduire certaines personnes à prendre les autoroutes à contresens. L'amélioration de notre réseau routier qui est d'ailleurs l'un des plus performants du monde est également nécessaire, et nous savons, de ce point de vue, que les ronds-points jouent un rôle essentiel, de même que la limitation du nombre des virages même si les accidents surviennent souvent sur des lignes droites, par temps sec et lorsque la circulation est faible. D'énorme...

Avant de répondre à votre question, je précise que, si je n'ai pas voulu faire partie de votre mission, c'est en fait parce que, comme j'ai eu l'occasion de le dire au Président Accoyer, le groupe d'études sur la route et la sécurité routière, que je co-préside avec M. Jung, n'a été ni consulté ni averti, lorsque le Gouvernement a annoncé un certain nombre de décisions en matière de sécurité routière, en réponse aux mauvaises statistiques du début de l'année. Ce dont vous parlez, monsieur Vanneste, doit relever du Délégué interministériel à la sécurité routière. Sinon à quoi servirait-il ?