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Interventions sur "d'histoire contemporaine" de Jean Bardet


4 interventions trouvées.

...cours a le mérite de répondre aux questions que se posent aujourd'hui les étudiants sur la vie politique et plus largement, sur les relations entre les hommes et les femmes. Encore faut-il, cependant, que les étudiants puissent accéder à de tels cours, qui devraient être obligatoires et non optionnels. Mme Christine Bard a ainsi précisé qu'elle imposait dans le cadre de son enseignement, un cours d'histoire contemporaine sur l'histoire des femmes et du genre, qui intéresse finalement aussi bien les garçons que les filles. Si ce cours avait été optionnel, il n'aurait sans doute été suivi que par des filles. Au-delà du monde étudiant, les conférences sur l'histoire des femmes rencontrent toujours un grand succès, comme en ont témoigné la journée du livre d'histoire du Sénat qui portait il y a deux ans sur l'histoi...

, a précisé que, professeure d'histoire contemporaine, elle consacre entre 50 et 70% de ses cours à l'enseignement de l'histoire des femmes. Toutes les universités, cependant, n'accordent pas autant de temps à l'enseignement de cette question. La marge de manoeuvre est de surcroît réduite lorsqu'il s'agit de préparer des élèves à des concours, CAPES ou agrégation.

...e. À M. Guénhaël Huet qui lui demandait si elle était contrainte de respecter un programme, Mme Christine Bard a répondu qu'en dehors des années de préparation aux concours, les enseignants disposaient à l'université d'une certaine liberté dans l'élaboration de leur programme. En général, ils enseignent leur spécialité, mais elle a cité l'exemple de son collègue, également titulaire de la chaire d'histoire contemporaine, spécialiste de l'histoire des relations internationales, qui en est venu à enseigner également l'histoire des femmes. Elle a cependant regretté que les enseignants chercheurs n'exploitent pas davantage cette liberté.

...ants avaient le choix entre plusieurs thèmes, l'histoire des femmes en étant un parmi d'autres, l'enseignement de l'histoire du genre ne concernait que son service à l'université, soit six heures de cours par semaine. Le cours sur l'image et l'histoire au XXe siècle, pour lequel nombre des thèmes choisis sont liés à l'histoire des femmes, a pour but de préparer les étudiants au cours obligatoire d'histoire contemporaine de quatrième année qui porte, quant à lui, sur l'histoire des femmes et du genre. Outre le fait que cette spécialité n'est ni moins ni plus pointue que d'autres, elle a le mérite d'enrichir la culture générale des élèves sur de nombreux sujets.