8 interventions trouvées.
...nc ne pas trop laisser les juristes s'en mêler, faute d'aboutir à une impasse. Votre conclusion, Monsieur Hortefeux, me paraît frappée au coin du bon sens : vous avez clairement dit que vous ne pouviez admettre le communautarisme radical. Nous faisons face, en effet, à un intégrisme prosélyte qui cherche à instituer son propre ordre juridique. Les travaux de la mission l'ont montré : derrière le port du voile se trouvent des pratiques qui heurtent directement toutes les lois de la République : refus de la mixité, refus de manger avec des gens que l'on considère comme impurs, etc. C'est un processus de dérive totale. Vous évoquez le nombre de 1 900 femmes qui revêtiraient, en France, le voile intégral. En réalité, le chiffre exact importe peu, le problème étant qu'il n'y en avait pas il y a quelques a...
...ruire la racine du péché d'adultère ». Sans juger la religion de cet homme, je constate pour ma part que depuis des temps immémoriaux, les femmes ont toujours été dévoilées à nos côtés et j'y vois beaucoup d'avantages. Il faudra trancher, et nous prendrons nos responsabilités. La distinction que vous avez faite entre espace public et espace privé est un faux problème : si l'on considère que le port du voile intégral est une violence faite aux femmes, une discrimination et une atteinte à la dignité de la personne humaine, il n'y a plus de différence à faire entre sphère privée et sphère publique.
Monsieur Gaubert, vous avez défendu le « vivre ensemble » et dit que le port du voile intégral pouvait s'assimiler à un apartheid et était contraire à la dignité de la femme. Je suis tout à fait d'accord avec vous. Mais cette forme d'apartheid, cette atteinte à la dignité se manifeste dans la sphère privée comme dans la sphère publique. Pourquoi faire une distinction ? Ce qui est intolérable reste intolérable quels que soient le lieu, la date ou l'heure. Que nous devions nous atte...
Si je m'interroge sur la position exacte de la GLF considère-t-elle que seule une prise de conscience de la communauté musulmane permettra de mettre fin au port du voile intégral ? , j'ai en revanche beaucoup apprécié les points de vue très explicites de la GLFF et du GODF. Néanmoins, que répondez-vous à ceux qui prétendent qu'une loi entraînerait la stigmatisation d'une partie de la population ? Est-ce un argument pour ne rien faire ou, au contraire, pour placer un certain nombre de personnes face à leurs responsabilités ? J'ajoute que j'ai eu l'occasion de ren...
Nous restons en effet un peu sur notre faim, Monsieur le recteur. En vous appuyant sur certaines sourates, vous avez indiqué qu'il ne s'agissait pas d'une obligation religieuse. Vous avez cité Al Azhar et la fatwa qui interdit le port du voile intégral. Cette fatwa prouve bien qu'il s'agit d'une déviance religieuse inacceptable pour les docteurs de la foi. Je ne vois pas ce qui empêcherait l'intervention de la loi civile, qui se fonderait sur le fait que cette pratique est contraire à la dignité des personnes, contraire à l'égalité des sexes dans le cadre d'un État laïque dans lequel vous vous inscrivez et que vous défendez.
... femmes. Il y a derrière l'obéissance toute une idéologie qui est véhiculée. Vous avez évoqué les vertus du dialogue. Dont acte. Mais quels arguments allez-vous mettre en avant ? Sur quels principes allez-vous appuyer votre raisonnement et mener ce dialogue pour convaincre vos interlocutrices d'abandonner cette pratique ? Si une loi était votée, elle s'accompagnerait d'un rappel, à savoir que le port du voile est contraire à la dignité de la personne et à l'égalité des sexes.
Je vois, pour ma part, une contradiction dans vos propos. Vous nous dites qu'il y a dans le droit positif beaucoup d'éléments qui peuvent interdire le port du voile intégral. C'est déjà une preuve qu'il heurte un certain nombre de principes. Mais cela va au-delà : cela montre qu'il faut peut-être réaffirmer certains principes. Si l'on est face à une idéologie totalement contraire à notre conception du vouloir-vivre ensemble, si c'est une violence faite non seulement aux femmes, mais aussi à nos principes de vie, je ne vois pas en quoi le fait de l'interdire ...
Je crois que vous avez trouvé la solution avec la notion de dignité de la personne, qui est déjà présente dans les textes fondateurs de la République. Il me semble que l'on peut affirmer que la pratique du port du voile est contraire à la dignité de la personne et donc qu'elle n'est pas acceptable.