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Regardons les choses en face. Cet amendement présente l'avantage de pouvoir exprimer une volonté. Grands dieux, exprimer la volonté de devenir français, alors qu'on est né, même sur le territoire national, de parents étrangers, n'est pas à balayer d'un revers de main ! Vous avez, monsieur le ministre, soulevé la question des enfants de treize ans. J'ai, pour ma part, quelques doutes sur la volonté d'un enfant de treize ans de devenir français. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Cela peut exister, mais je vous rappelle que tous ces enfants deviendront ipso facto français dès lors que leurs parents le seront devenus s'ils le demandent après cinq ans de résidence en France. Demander à ces 3 000 enfants entre seize et dix-huit ans de faire un acte d'adhésion à la France et d'épouser la citoyenneté française n'est absolument pas choquant et va dans le sens d'un renforcement du pacte républicain. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)