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...iaires médicaux. Pourquoi cette réflexion est-elle d'actualité ? D'abord parce que la création d'une première année d'études commune aux études de santé à la rentrée 2010 en application de la loi votée l'année dernière va créer un véritable appel d'air. Les doyens de faculté de médecine nous alertent sur la hausse des effectifs une augmentation de 10 % des inscriptions est attendue pour la L1 Santé et leur difficulté à accueillir les étudiants dans des conditions acceptables, notamment pour les auxiliaires médicaux, parmi lesquels les futurs masseurs kinésithérapeutes, les ergothérapeutes ou encore les psychomotriciens, qui passent aujourd'hui par une première année de médecine pour intégrer leur institut de formation. Pour eux, il est urgent de trouver une solution alternative. J'...
... et la gestion des formations, ainsi que les bourses des étudiants paramédicaux. Le processus « d'universitarisation » aujourd'hui en cours nécessitera sans aucun doute des dépenses supplémentaires, qu'il conviendra, le cas échéant, de compenser. Je suis également d'accord concernant la nécessité d'améliorer les passerelles, qui restent aujourd'hui trop limitées. On l'a vu il y a deux ans pour la L1 Santé, on le verra plus tard avec la L1 « paramédicale » : il est nécessaire que l'acquisition d'une culture commune permette aux étudiants de changer de métier. M. Élie Aboud a souligné la proximité des instituts de formation en soins infirmiers. Nous n'avons pas voulu mettre en cause ce qui marche. Or, ces derniers fonctionnent bien ; ils existent sur l'ensemble du territoire et sont nombreux ...
...celle qui est en cours pour les infirmiers ; cela supposera donc des moyens financiers supplémentaires car le coût horaire des formations sera plus élevé qu'aujourd'hui je vous signale par ailleurs qu'un groupe de travail a été constitué au sein du ministère de la santé et des sports sur la question des moyens financiers à dégager s'agissant des infirmiers. De la même manière, la création d'une L1 « paramédicale » nécessitera des moyens supplémentaires émanant tant des régions que des universités. Nous proposons de mieux organiser ces formations, au sein des universités ; il est certain que cela exigera un effort financier accru. M. Jean Mallot, vous avez fait allusion au rapport de Domitien Debouzie ; nous le mentionnons dans nos travaux. Ce rapport fixait un objectif théorique, mais nou...
...pe, nous avons l'impression que vous faites tout pour ralentir le processus ou pour que cette étape ne soit pas franchie. Nous pouvons admettre que vous disiez que nous n'allons pas assez loin, mais ne dites pas que nous n'avançons pas ! Nous n'avançons peut-être pas au rythme qui vous conviendrait, mais nous avançons bel et bien. Vous ne souhaitez pas que nous intégrions les pharmaciens dans la L1. Loin de moi l'idée qu'il s'agirait d'un discours corporatiste, mais je ne comprends pas que vous disiez en même temps qu'il faut intégrer les infirmières et les kinésithérapeutes. Si vous acceptez le fait que les pharmaciens, renforcés par la loi HSPT, sont des acteurs de santé de niveau médical, il faut admettre qu'ils entrent de plain-pied dans la réforme, même si je comprends que cela puisse ...
Défavorable. Nous croulons déjà sous les rapports et les relevés statistiques. N'essayez donc pas d'alourdir la procédure. Il n'en reste pas moins que je peux m'engager à ce que nous fassions le point sur la L1 santé dès qu'elles sera appliquée. On peut déterminer une période au-delà de laquelle vous serez tenue informée.