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Interventions sur "bisphénol" de Jacques Domergue


7 interventions trouvées.

J'espère qu'il en ira ici comme au Sénat, où la proposition de loi du sénateur Collin visant à interdire la vente de biberons contenant du bisphénol A a été adoptée à l'unanimité. Nous sommes également réunis pour comprendre pourquoi, alors que le texte a été proposé par nos collègues socialistes, ces derniers reviennent sur le contexte et les limites de l'interdiction de ce produit, et pourquoi le dépôt de plusieurs amendements un en particulier justifie cette discussion.

Peu de pays, avant le nôtre, ont décidé d'interdire la commercialisation des biberons produits à base de bisphénol A : le Costa Rica, certains États américains, le Canada, le Danemark

Lors de l'examen du projet sur l'environnement, la représentation nationale avait souligné à l'instar du rapporteur l'existence de signaux d'alerte quant à la dangerosité du bisphénol A afin de suspendre sa commercialisation. Parmi les troubles observés, on relèvera ceux concernant la sphère génitale, le système hormonal. Il ne faut pas s'en étonner, puisque la molécule de base du bisphénol A est proche des oestrogènes. On observe également des conséquences, moins précisément connues, sur le système cardio-vasculaire, d'autres sur la prolifération de cellules de testicules hu...

notre attitude se résumant à interdire sans nous préoccuper de ce qui se passera ensuite. Si nous sommes d'accord sur l'importance du sujet et sur la nécessité d'interdire les biberons produits à base de bisphénol A, nous devons demeurer prudents. La commission a auditionné les différentes parties, j'ai moi-même reçu hier M. André Cicolella, rapporteur du réseau environnement-santé, et chacun a présenté des arguments convaincants sur la nécessité de confirmer les preuves de toxicité, essentiellement in vitro et animale, pour justifier une extension de l'interdiction. À l'opposé, les industriels reconnaiss...

Les scientifiques nous donnent cette information, mais soulignent qu'en contrepartie, lorsque le bisphénol A est présent dans le corps humain à la suite d'une ingestion, le produit est éliminé dans les vingt-quatre heures. Il faudrait donc imaginer une situation dans laquelle, tous les jours, la mère absorberait des boîtes de conserve, boirait du coca-cola,

que nous pouvons prendre aujourd'hui et qui nous permettra de régler définitivement la question de l'interdiction des biberons au bisphénol A.

Je remercie M. Bapt pour le caractère modéré de ses propos ; je lui sais gré d'avoir rappelé que c'est moi lui avais adressé Mme Ana Soto à l'époque des premières investigations sur la toxicité du bisphénol A. Ana Soto m'avait été recommandée par le docteur Laurent Chevallier, nutritionniste à Montpellier et par Charles Sultan, pédiatre que notre collègue Edwige Antier connaît bien, qui se battent pour définir les risques et les dangers du bisphénol A chez le nourrisson. Cela dit, restons dans la modération ; ce serait un consensus de bon aloi si ce texte était adopté sans aller au-delà de limites ...