4 interventions trouvées.
...t Le taux d'emploi des femmes travaillant à temps partiel est en France de 32 %, ce qui nous semble tout à fait correct par rapport aux autres pays d'Europe, où il est en général plus élevé. Mais, en France, le travail à temps partiel a un genre. Il est très majoritairement féminin : 83 % des 5 millions d'actifs à temps partiel sont des femmes. Le travail à temps partiel peut être ou choisi ou subi. Mais quand il est choisi, c'est parfois parce que le salarié n'a pas le moyen de travailler autrement.
Certes, mais il n'est pas déclaré comme tel et cela n'apparaît pas dans les statistiques. Voilà pourquoi j'aimerais avoir des statistiques qui rendent mieux compte de la réalité. Les salariés en temps partiel subi, pour reprendre l'expression technocratique, sont ceux qui recherchent un autre emploi pour travailler davantage. Le taux communément établi est de 30 %. A contrario, 70 % des salariés à temps partiel ne souhaitent pas travailler davantage. Le problème du temps partiel subi est essentiellement celui des femmes, surtout d'origine étrangère, entrant dans la catégorie du temps partiel « imposé à l'...
...és à temps partiel dans les collectivités locales, les services aux entreprises et aux particuliers, la grande distribution, l'hôtellerie et la restauration, etc. ; par ailleurs, le temps partiel est en train de se recentrer sur six catégories socio-professionnelles, qui sont les plus féminisées. En 1983, celles-ci rassemblaient 52 % des femmes et, en 2002, 61 % d'entre elles. Le temps partiel subi est-il un moyen d'insertion pour les jeunes femmes qui ne sont pas diplômées ? C'est assez net pour les femmes d'origine étrangère, qui sont surreprésentées dans les emplois à temps partiel d'embauche à horaires très courts : plus d'une sur cinq effectue moins de 15 heures par semaine ce qui n'ouvre aucun droit.
... des acquis et de l'expérience), conformément aux objectifs affichés dans la loi du 4 mai 2004 et, d'une façon générale, favoriser l'accès à la formation professionnelle. Développer, sous réserve de l'examen de sa faisabilité pratique, l'idée d'un bilan de compétences au retour de congé parental, puisque ce sont surtout les salariées peu qualifiées qui rentrent dans la catégorie du temps partiel subi.