4 interventions trouvées.
...ciaux, bref, une activité qui se détériore à très grande vitesse, à une vitesse que je n'ai pas connue en trente ans et que d'autres plus âgés n'ont pas davantage connue. Dans ce contexte, continuer à faire « comme si », cela a effectivement un côté surréaliste, et c'est pourquoi je protestais tout à l'heure depuis mon banc. Il y avait les thèmes. Il y a vos choix : vous avez élaboré un plan de relance. Nous vous avons dit ce que nous en pensions : que ce plan était très insuffisant pour l'investissement et péchait du côté de la demande. Ce débat a eu lieu et je n'y reviens pas, mais enfin convenez que si l'on voulait être caricatural, on pourrait dire que la nouveauté de ces deux derniers jours, c'est que M. Obama a annoncé 460 milliards de dollars pour la recherche alors que le Gouvernement f...
...r de passer dans l'hémicycle au cours de nos débats. En conclusion, le pays souffre et ne sait pas où il va. La responsabilité de chacun, dans la majorité comme dans l'opposition, est de prendre la mesure de cette situation et de ne pas en rester à des méthodes classiques qui ne sont manifestement pas à la hauteur. Il n'est pas vrai, monsieur Woerth, que ce que vous avez prévu dans votre plan de relance soit suffisant. Vous le saurez dès la fin du mois, et encore mieux à la fin du mois prochain. Je comprends que passer par une série de collectifs soit un exercice obligé et que votre responsabilité de ministre, c'est de maintenir un minimum d'optimisme. Mais votre responsabilité, c'est aussi de prendre la mesure de la situation, et je suis sûr qu'on se reverra à ce sujet. Pour ce qui nous conce...
...mmation a progressé de 2,5 points en 2007 et d'un point seulement entre novembre 2007 et novembre 2008, et que tout laisse à penser qu'elle sera nulle, voire négative, en 2009. Vous devriez vous en préoccuper ! Comme l'a fort justement précisé M. Sapin dans son exposé, nous ne courons pas cette fois les risques auxquels nous avons dû faire face à certaines époques, lorsque nous étions les seuls à relancer notre économie. Dès lors que la relance est portée par l'ensemble des pays européens, les problèmes que vous évoquiez, monsieur Devedjian, n'ont plus de sens. Nous ne sommes plus du tout dans le même contexte qu'en 1982 ou 1983 ! Contrairement à ce que vous avez affirmé, monsieur Woerth, nous ne vous reprochons pas l'évolution des finances publiques ! Vous n'avez entendu aucun orateur de l'oppo...
La vérité est que, sur les prétendus 26 milliards d'euros de votre plan de relance qui se résume en réalité à des mesures de trésorerie destinées aux entreprises , moins d'un milliard est affecté à ce qui devrait en être le second volet, à savoir la consommation, la demande et le pouvoir d'achat. Ma question est donc simple : comptez-vous, après avoir fait mine de traiter l'important problème de l'investissement, mettre en place un second plan pour traiter le pouvoir d'acha...