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Dans le cadre de la commission d'enquête sur les mécanismes de spéculation affectant le fonctionnement des économies, M. Oudéa, qui ne répondait pas volontiers à nos questions, s'est longuement étendu sur la centralisation du livret A, en invoquant le coût pour les banques des accords de Bâle III. Mais je vous laisse mesurer l'écart entre le taux de 1,75 % versé aux détenteurs d'un livret A et les dividendes servis à ceux qui constituent les fonds propres des banques.
Je ne comprends pas non plus la méthode. Franchement, tout cela fait un peu guet-apens. Si ces sujets sont en discussion depuis quatre ans, pourquoi nous les présenter comme à l'improviste ? Par ailleurs, bien que la question lui ait été posée plusieurs fois, le Gouvernement reste obstinément silencieux sur le niveau de centralisation de l'épargne réglementée à la Caisse des dépôts, et ce alors que les banques mènent un lobbying intense en invoquant la nécessité d'accéder à des ressources moins chères après les accords Bâle III, qui leur imposeront de renforcer leurs fonds propres. Contrairement à ce qu'a déclaré un membre du Gouvernement la semaine dernière, le Gouvernement ne fait pas ce qu'il veut : la Caisse des dépôts, q...