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Je sais ce que je dis ! L'État est actionnaire d'EADS. Quand on vend une partie du capital de cette entreprise, il est concerné.
Vous nous expliquez que la vente de 7,5 % du capital d'une société comme EADS, dont l'intérêt stratégique est évident pour tout le monde, s'est faite sans que l'État soit informé, alors qu'il est lui-même actionnaire de l'entreprise à hauteur de 15 %. En outre, le cabinet du ministre aurait été moins informé que le journaliste des Échos. Ce n'est pas crédible ! C'est d'autant moins crédible que nous avons tous assisté à un feuilleton qui a duré près d'un an et au terme du...
Monsieur le ministre, la spécificité de la Caisse des dépôts est précisément qu'elle n'est pas n'importe quel investisseur. Si l'on s'est tourné vers des investisseurs institutionnels, c'est bien parce qu'ils n'ont pas les comportements que vous décrivez. L'État français savait parfaitement que si cette partie du capital d'EADS était entre les mains de la Caisse des dépôts, on ne risquait pas de la voir finir chez Boeing.
Vous continuez donc à estimer que le ministre que vous étiez n'avait pas à se préoccuper de savoir où allaient les 7,5 % du capital d'EADS
Nous avons bien compris que la SOGEADE applique les instructions que lui donne l'APE en fonction de réponses que lui adresse le ministre ; la Grande Muraille est donc déjà ébranlée. Nous avons aussi entendu que le Gouvernement n'aurait aucune responsabilité possible dans la gestion d'EADS. Ces propos sont-ils crédibles alors que nous avons assisté, pendant toute l'année 2005, à une bataille de titans pour le remplacement de M. Philippe Camus par M. Noël Forgeard, dans laquelle les pouvoirs publics se sont largement impliqués ? De même, comment le conflit à la tête d'EADS aurait-il pu aboutir à une célèbre affaire actuelle ?