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...itaire » pour les jeunes délinquants, comme cela a pu être évoqué à tort, il était important que notre commission se saisisse pour avis de cette proposition de loi. Celle-ci pose en effet des questions sur le civisme, la citoyenneté et le lien entre notre jeunesse et notre armée. Elle risque par ailleurs d'avoir un impact sur le fonctionnement de l'établissement public d'insertion de la défense (EPIDe). Nous avons désigné rapporteur notre collègue Patrick Beaudouin.
...mettre des jeunes délinquants dans des camps ou des casernes avec un encadrement militaire, un peu comme l'avait fait l'amiral Christian Brac de La Perrière. Sur un mode associatif de jeunes délinquants majeurs, déjà incarcérés, et considérés comme réinsérables par l'administration pénitentiaire, étaient accueillis avec un taux de réussite positif, de l'ordre d'un sur deux, comme pour les centres EPIDe. L'encadrement était assuré par des militaires volontaires. Je pense qu'il ne revient pas aux militaires de faire un travail d'éducateur, de surveillant ou de « garde-chiourmes ». Ils n'entrent d'ailleurs pas dans l'armée pour cela, quel que soit leur grade. En outre, ils n'ont pas aujourd'hui beaucoup de moyens de coercition. Pour avoir visité plusieurs centres EPIDe notamment celui que nous...
...sque quelque chose marche, de vouloir lui faire assumer d'autres missions, et ainsi de le rendre médiocre. Manifestement, ce texte n'est pas abouti. Le fait, souligné par Jean-Claude Viollet, que 45 % de mineurs condamnés aient moins de 16 ans est essentiel. Ne doivent-ils être traités de manière prioritaire ? En raison du manque de moyens, on essaye de greffer le dispositif proposé aux centres EPIDe, mais cela ne règle pas le problème de la délinquance exponentielle des mineurs.