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Interventions sur "afghanistan" de Guy Teissier


35 interventions trouvées.

...n des crises, ainsi que par le brigadier général Simon Porter, du SHAPE (Supreme Headquarters Allied Powers Europe), et par M. Chris Riley, officier au service de presse de l'OTAN. Vous le savez, l'article 35 de la Constitution subordonne désormais à autorisation du Parlement la prolongation des opérations militaires extérieures au-delà d'un délai de quatre mois. Le débat et le vote concernant l'Afghanistan auront lieu le lundi 22 septembre. Ces auditions communes sont donc particulièrement importantes pour éclairer la décision des représentants de la nation que nous sommes. L'Afghanistan constitue la plus importante des opérations menées par l'Alliance depuis sa création. C'est dans une large mesure sa crédibilité qui est en jeu dans cette affaire. Nous serions intéressés, monsieur Howard, de con...

...nuer la guerre de subversion. Si nous coupons le nerf de la guerre, nous arrêtons la guerre. Pour rapide que soit cette analyse, elle me semble importante. Personne ici ne comprend pourquoi on aborde ce problème sous le mauvais angle, en luttant contre l'importation des solvants et en s'en prenant aux laboratoires, sans aller au fond du problème. En évoquant ces questions durant notre mission en Afghanistan, Jean-Michel Boucheron et moi-même nous demandions s'il ne faudrait pas concevoir une structure qui ferait s'effondrer le marché en achetant les cultures au prix du cours avant de les brûler et en demandant aux paysans de cultiver autre chose l'année suivante.

...nuer la guerre de subversion. Si nous coupons le nerf de la guerre, nous arrêtons la guerre. Pour rapide que soit cette analyse, elle me semble importante. Personne ici ne comprend pourquoi on aborde ce problème sous le mauvais angle, en luttant contre l'importation des solvants et en s'en prenant aux laboratoires, sans aller au fond du problème. En évoquant ces questions durant notre mission en Afghanistan, Jean-Michel Boucheron et moi-même nous demandions s'il ne faudrait pas concevoir une structure qui ferait s'effondrer le marché en achetant les cultures au prix du cours avant de les brûler et en demandant aux paysans de cultiver autre chose l'année suivante.

Nous sommes très heureux de recevoir aujourd'hui le général d'armée Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des armées, dans le cadre d'un cycle d'auditions communes avec la commission des affaires étrangères, organisé dans la perspective du vote sur l'autorisation de prolongation de l'intervention de nos forces armées en Afghanistan. Il s'agira de la première application de l'article 35 révisé de la Constitution. Compte tenu de l'enjeu, il est nécessaire que nous disposions d'une information aussi complète que possible sur notre présence en Afghanistan. À cet égard, je vous remercie, mon général, pour les moyens que les armées ont mis à la disposition de la délégation de députés des deux commissions, représentant l'ensemble...

Nous sommes très heureux de recevoir aujourd'hui le général d'armée Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des armées, dans le cadre d'un cycle d'auditions communes avec la commission des affaires étrangères, organisé dans la perspective du vote sur l'autorisation de prolongation de l'intervention de nos forces armées en Afghanistan. Il s'agira de la première application de l'article 35 révisé de la Constitution. Compte tenu de l'enjeu, il est nécessaire que nous disposions d'une information aussi complète que possible sur notre présence en Afghanistan. À cet égard, je vous remercie, mon général, pour les moyens que les armées ont mis à la disposition de la délégation de députés des deux commissions, représentant l'ensemble...

... messieurs les ministres, d'avoir répondu si prestement à nos sollicitations et à celle du président de l'Assemblée nationale. Le Parlement, expression de la souveraineté populaire, doit pouvoir obtenir les réponses aux nombreuses questions qu'il se pose à juste titre. Le 22 septembre prochain, aura lieu un débat avec vote. Ce sera pour nous l'occasion d'examiner les raisons de notre présence en Afghanistan et les inflexions à apporter ou non à notre stratégie. Aujourd'hui, nous avons besoin, tout simplement, de comprendre les circonstances et les raisons de cet événement tragique et d'en tirer certains enseignements. Monsieur le ministre de la défense, nous souhaitons que vous nous présentiez les faits de façon extrêmement précise tous les faits : de l'objet de la mission à la façon dont elle a ...

Prochainement, deux parlementaires, l'un de la majorité, Pierre Lellouche, l'autre de l'opposition, François Lamy, devraient être désignés par la commission de la défense pour mener une mission d'information sur la situation en Afghanistan. L'information de la commission sera assurée puisqu'elle pourra disposer des comptes rendus de leurs travaux au fur et à mesure de leur déroulement.

... messieurs les ministres, d'avoir répondu si prestement à nos sollicitations et à celle du président de l'Assemblée nationale. Le Parlement, expression de la souveraineté populaire, doit pouvoir obtenir les réponses aux nombreuses questions qu'il se pose à juste titre. Le 22 septembre prochain, aura lieu un débat avec vote. Ce sera pour nous l'occasion d'examiner les raisons de notre présence en Afghanistan et les inflexions à apporter ou non à notre stratégie. Aujourd'hui, nous avons besoin, tout simplement, de comprendre les circonstances et les raisons de cet événement tragique et d'en tirer certains enseignements. Monsieur le ministre de la défense, nous souhaitons que vous nous présentiez les faits de façon extrêmement précise tous les faits : de l'objet de la mission à la façon dont elle a ...

Prochainement, deux parlementaires, l'un de la majorité, Pierre Lellouche, l'autre de l'opposition, François Lamy, devraient être désignés par la commission de la défense pour mener une mission d'information sur la situation en Afghanistan. L'information de la commission sera assurée puisqu'elle pourra disposer des comptes rendus de leurs travaux au fur et à mesure de leur déroulement.

...été dit ou écrit. Ces critiques ont toutes un point commun cependant : elles relèvent, au mieux, de l'ignorance, au pire, de la malhonnêteté intellectuelle. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Si la légitimité juridique ne conditionne pas, loin s'en faut, la légitimité politique, il faut souligner une fois encore que la France est présente en Afghanistan aux côtés de la communauté internationale et dans le cadre d'une mission des Nations unies.

Si ! La FIAS n'est ni l'empire britannique, ni l'Union soviétique. Nous ne sommes pas en Afghanistan une armée coloniale, mais, au contraire, un facteur de stabilisation. Ce serait, par ailleurs, une erreur profonde de réduire notre engagement à son seul aspect militaire, même si la sécurité constitue une condition de la reconstruction du pays. Tout d'abord, les forces de l'Alliance elles-mêmes mènent de très nombreuses actions humanitaires et de reconstruction.

Ensuite, les Nations unies ont mis en place un programme d'aide au travers de la mission d'assistance des Nations unies en Afghanistan. Enfin, l'Union européenne joue son rôle par le biais du service d'aide humanitaire.

Le Président de la République a eu raison de souligner qu'en Afghanistan, la défaite militaire nous est interdite, même si la victoire politique, nous le savons tous, est incertaine. Mais, du fait de cette incertitude, la France, qui se veut et qui est une grande puissance, devrait-elle se replier dans une frilosité coupable ? Je ne le pense pas non plus. Que ceux qui considèrent que nous devons cesser d'aider ce pays pensent au sort des Afghans si, d'aventure,

...pplémentaires est donc nécessaire. Ce à quoi il faut réfléchir, c'est à la nature de leur mission et aux modalités de leur déploiement. À titre personnel, je considère que la région Est doit être privilégiée c'est ce qu'impose la cohérence opérationnelle. Mais l'envoi de nouvelles troupes ne peut prendre tout son sens que s'il s'inscrit dans une stratégie globale d'aide à la reconstruction de l'Afghanistan.

Notre engagement en Afghanistan depuis plus de six ans et l'expérience de nos alliés ont amplement montré combien l'adaptation rapide aux conditions locales est déterminante pour le succès et la sécurité de nos soldats. Aux hommes et aux femmes qui servent la France, à ces fils et filles de la République qui vont défendre nos valeurs et notre sécurité dans ces rudes contrées, nous devons donner un témoignage concret du fait qu...