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La question de la permanence des soins est extraordinairement complexe. Nous constatons qu'elle est liée au problème des déserts médicaux puisque, en cas d'urgence durant la nuit ou le week-end, certains de nos concitoyens n'ont plus accès à une structure de soins ou à un médecin. Madame la ministre, quel dommage que l'un de vos prédécesseurs ait agi si précipitamment en prenant le décret du 15 septembre 2003 relatif aux m...
Elle devrait pourtant s'imposer à tous les médecins, quelles que soient les conditions dans lesquelles ils exercent évidemment, cela doit valoir pour les médecins libéraux. Aujourd'hui, le fait d'avoir affranchi la médecine libérale de cette éthique nous pose des problèmes d'autant plus grands que cela a été fait sans aucune compensation. Évidemment en matière de permanence des soins, il faut trouver un équilibre entre l'incitation et l'obligation, entre la rémunération et la coercition. Aujourd'hui, de nombreux médecins généralistes ne supportent plus que les gendarmes viennent leur apporter dans leur cabinet un ordre de réquisition signé par le préfet. La situation est due au fait que les pouvoirs publics ne sont pas parvenus à mettre en place des dispositifs qui ...
...tions sont restées sans réponses, nous ne savons pas très bien ce qui a été décidé et quelles seront ses conséquences autant l'amendement de Mme Boyer est bienvenu et clair. J'ai sur ma commune un gros établissement hospitalier privé, avec un énorme équipement radiologique, financé par les pouvoirs publics, autour duquel travaillent une quinzaine de médecins radiologues : or il n'assure pas la permanence pour les examens d'urgence le week-end. Certes, Toulouse dispose de grands hôpitaux, mais, pour s'y rendre, il faut parfois vingt ou trente minutes, même en empruntant un véhicule d'urgence. Il serait normal qu'une permanence des examens de radiologie notamment soit assurée dans un rayon raisonnable. L'amendement de Mme Boyer répond tout à fait à ce genre de situation. Je ne comprends pas, madam...
...urent alors le service avec un bandeau « en grève », ce qui est tout à leur honneur. Refuser une réquisition est un acte grave, souvent militant ou tout simplement justifié par l'état de santé du médecin lui-même. Ce que vous proposez est d'autant plus incompréhensible que vous avez refusé de nombreux amendements de votre propre majorité, qui proposaient des mesures de bon sens pour améliorer la permanence des soins dans les territoires.