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Plutôt satisfaite car je n'ai jamais autant entendu parler de la CAMIF par des gens qui ne connaissent rien à ce qu'elle était. (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP.)
Je suis donc partagée entre l'envie de pleurer et la satisfaction de ce que l'on parle de la CAMIF, maintenant qu'elle est morte. Je voudrais vous dire, monsieur le secrétaire d'État, et vous le savez sûrement, que contrairement à ce que j'ai entendu dire par un de mes collègues, la CAMIF n'est pas morte de manière soudaine et imprévue. Elle allait mal depuis longtemps. Et c'est bien grâce à des consommateurs que l'on appelait des sociétaires militants qu'elle a pu maintenir plus de 1 000 emp...
Elle en a très peu. J'ai vu, sur le terrain, comment les choses se sont passées. Quand on parlait des consommateurs, personne, pas même le ministre de l'époque, ne s'en est préoccupé. Si l'on avait fait quelques actions au moment de la première crise de la CAMIF, cette entreprise n'aurait pas vécu aussi longtemps qu'elle a vécu. Ses salariés auraient été licenciés bien avant. Je ne pense donc pas que l'on puisse tirer des conclusions aussi hâtives. Je ne dis pas qu'il ne faut pas protéger les consommateurs de l'e-commerce. Mais c'est un tout autre problème que celui de la CAMIF. Que l'on protège les consommateurs de l'e-commerce qui ne sont pas des mi...
était arrivée au Parlement dans de bonnes conditions, peut-être que les consommateurs de la CAMIF qui se sont plaints n'auraient pas eu les problèmes qu'ils ont. Nous avons manqué de courage. L'action de groupe, vous l'avez refusée à plusieurs reprises. Pourtant, un texte de cette nature aurait pu répondre à ces consommateurs de l'e-commerce qui peuvent être floués lorsqu'ils passent commande à des entreprises qui, à un moment donné de leur vie, se portent mal. Paradoxalement, je suis assez ...