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...plus encore la suspension du processus démocratique depuis 1990 ont amené l'Union européenne, les Etats-Unis, le Canada et l'Australie à adopter des mesures à l'encontre du régime birman, renforcées au fur et à mesure de la dégradation de la situation. Les premières, pour l'Union européenne comme pour les Etats-Unis, ont consisté en un embargo sur les ventes d'armes et la suppression des contacts militaires. La deuxième série de sanctions, vers 2003, a étendu les mesures d'exclusion en visant les personnalités politiques et diplomatiques du régime. Surtout, à partir de 2007, et en réaction aux événements dits de la « révolution Safran », les sanctions ont été élargies au domaine économique et commercial. Si le gel des avoirs était déjà en vigueur, afin de frapper le régime birman à la source de ses...
On touche ici plus généralement une question qui est à l'origine du conflit sémantique sur l'appellation même du pays : la Birmanie est le pays de l'ethnie majoritaire Bamar, à l'exclusion des autres. L'exclusion des autres ethnies au nom de l'unité nationale est une constante de la politique des militaires birmans.
...s à votre connaissance par le Secrétaire général des Nations unies et pouvant justifier cette intervention ? En clair, quelles menaces pesaient sur les populations civiles lorsque l'armée française est intervenue ? Vous avez parlé de la neutralisation d'un émetteur de télévision : en quoi la télévision peut-elle constituer une menace directe ? La communication des rapports effectués par les chefs militaires pourrait nous permettre d'apprécier sereinement les conditions dans lesquelles nos forces sont intervenues.
...s à votre connaissance par le Secrétaire général des Nations unies et pouvant justifier cette intervention ? En clair, quelles menaces pesaient sur les populations civiles lorsque l'armée française est intervenue ? Vous avez parlé de la neutralisation d'un émetteur de télévision : en quoi la télévision peut-elle constituer une menace directe ? La communication des rapports effectués par les chefs militaires pourrait nous permettre d'apprécier sereinement les conditions dans lesquelles nos forces sont intervenues.
...ion. Or plus de 1 000 soldats français sont présents au Tchad et ont été appelés à intervenir lors des événements de février 2008. Il faut bien sûr les féliciter d'avoir su, dans des conditions difficiles, assurer la protection des ressortissants français et européens. Mais sur quel fondement juridique leur action s'est-elle appuyée ? Rien, dans les accords, ne prévoit ni ne justifie une présence militaire française aussi importante et durable. Existe-t-il une disposition secrète ? Si oui, seriez-vous prêt à la rendre publique ? L'accord avec le Tchad sera-t-il renégocié ? Que prévoira-t-il ? Lors des événements de février 2008, Ibni Oumar Mahmat Saleh a disparu dans des circonstances où le rôle de soldats français a été évoqué indirectement, notamment par le président Idriss Déby. Celui-ci a décl...