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...e la pêche soit aujourd'hui à l'honneur dans cette commission. Je salue les collègues qui ne sont pas du littoral et qui peuvent participer à des combats communs, notamment en ce qui concerne la transformation du poisson, industrie qu'il faut structurer afin de répondre aux impératifs de sécurité alimentaire, de qualité nutritionnelle et de diversification des débouchés. Face à l'existence de quotas de pêche non utilisés, en même temps que d'une demande des consommateurs, que faut-il faire ? Aujourd'hui, seules les régions ont une politique de soutien à la pêche et à sa modernisation. On incrimine souvent le message anti-pêche de l'Europe, mais le manque d'ambition se manifeste au niveau national ; c'est d'abord là qu'il faut agir, notamment en structurant l'interprofession.
...vendu la pêche française, j'ai fait tirer les conséquences de ce que les pêcheurs perdaient des possibilités de travail. En ce qui concerne la pêche de loisir, une étude faite en suivant 250 pêcheurs pendant un an conclut que les pêcheurs de loisir pêchent 3600 tonnes de bar par an pendant que les pêcheurs professionnels en pêchent 4000. La Commission européenne envisage de mettre en place des quotas pour le bar et ces pêcheurs de loisir en demanderont leur part. Au total, la pêche de loisir sort chaque année plus de 12 000 tonnes de produits de la mer. Monsieur Dionis du Séjour, la liberté des hommes existe de moins en moins dans cette profession, régie par 980 règlements européens. Il faut apprendre à varier la consommation de poissons, en fonction des saisons. Concernant le niveau de...