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...st proposée, il me semble utile de faire un petit retour en arrière. Tout commence officiellement avec la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789, qui, dans son article 10, précise : « Nul ne peut être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi. » C'est donc la reconnaissance de la liberté de conscience, mais dans les limites des règles sociales définies par la loi. Ensuite, la séparation entre le religieux essentiellement, à l'époque, l'Église catholique et le séculier s'est faite à marche forcée, à tel point que Robespierre lui-même s'en est inquiété en 1793, estimant que ce qu'il appelait « l'athéisme aristocratique » allait à l'inverse du but recherché, qui était le respect de la libert...
...c. C'est ainsi que l'Abbé Lemire, député et maire d'Hazebrouck, dans ma circonscription, au cours des débats en 1905, avait défendu cette loi même s'il ne l'a pas votée qui établit le principe fondamental de l'équilibre de toute société moderne garantissant la non-ingérence réciproque entre les structures de l'État et les instances religieuses. La laïcité, c'est la garantie de la liberté de conscience, la garantie du libre exercice des cultes, la garantie de la liberté laissée à chacun de croire ou de ne pas croire et celle de changer d'avis.