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J'aimerais que l'on en vienne au fond du sujet. J'ai été, avec les collègues de mon groupe, l'un des fervents partisans de la suppression du bouclier fiscal. À ce sujet, quand j'ai entendu tout à l'heure M. Ayrault dire que la suppression du bouclier fiscal concernait très peu de personnes, je suis tombé de ma chaise ! Comment, après avoir répété durant des mois et des années que le bouclier fiscal constituait un avantage accordé aux riches, peut-on ne pas se réjouir de sa suppression ? Cela ne me paraît pas ...
C'est dans ce contexte, disais-je, que nous devons nous poser des questions de justice sociale. Le marché de l'art est hautement spéculatif. Il ne s'agit pas de remettre en cause l'excellence française, de « revenir à un chef-lieu de canton », pour reprendre l'expression employée par un parlementaire, en taxant abusivement le marché de l'art. Pour autant, on ne peut balayer la question d'un revers de main quand on voit avec quelle frénésie les plus grandes fortunes françaises et internationales se précipitent...