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pourtant centrale, si l'on se place sur le terrain de la démocratie, le seul sur lequel on devrait se situer quand on veut changer la Constitution, qui sert, précisément, à faire vivre et à organiser le débat démocratique. Le moins que l'on puisse dire, c'est que, quand on voit les motivations de Nicolas Sarkozy, ce n'est pas vraiment le sentiment que l'on a : dans cette affaire, la démocratie ne semble pas être la principale de ses préoccupations.
...tabilité. Il y a de quoi être inquiet quand on voit que le Gouvernement évoque très précisément un nouveau tripatouillage peut-on choisir un autre mot ? du mode d'élection des conseillers régionaux, qui a pourtant déjà été modifié il y a moins de cinq ans. L'orateur précédent a rappelé que Lionel Jospin, alors qu'il était Premier ministre, n'avait pas hésité à qualifier le Sénat d'« anomalie démocratique ». (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Mais, quand on songe que le Gouvernement peut présenter de nouveau, sans en avoir modifié un seul mot, un projet de loi comme celui sur les OGM, qui a pourtant été rejeté par une majorité de députés la semaine dernière, on se dit que notre Constitution est pleine d'anomalies démocratiques.
Nous, les Verts, nous plaidons pour une réforme des modes de scrutin pour les élections des députés et des sénateurs. Nous pensons que toute réforme doit être uniquement fondée sur l'application de principes démocratiques. Nos assemblées doivent refléter, de façon aussi fidèle que possible, le vote des citoyens. Normalement, c'est l'expression de la volonté populaire qui doit se retrouver dans nos assemblées. C'est ce qui leur permettra, car ce n'est pas le cas aujourd'hui, d'être réellement représentatives de la France d'aujourd'hui, avec sa diversité sociologique, territoriale et politique. Je précise aussi qu...