9 interventions trouvées.
... collectivités régionales, de fonds de garantie à destination des PME, et cela en relation avec toutes les banques. Nous sommes un établissement de place, et nous disposons déjà de dispositifs techniques et informatiques nous permettant de gérer cette nouvelle garantie très simplement et à faible coût. À ce jour, deux banques sont intéressées. D'autres examinent la question de près, la clientèle étudiante pouvant évidemment être intéressante à fidéliser. Pour pouvoir prétendre à ces prêts, il faut être régulièrement inscrit dans un établissement en vue de la préparation d'un concours ou d'un diplôme de l'enseignement supérieur, avoir moins de 28 ans, posséder la nationalité française ou celle d'un État membre de l'Union ou justifier de cinq années de résidence consécutives sur le territoire. L'o...
Oséo, qui gère des risques pour le compte de l'État essentiellement mais aussi des régions, et ce pour un montant qui s'établit actuellement à 6,5 milliards d'euros, est un spécialiste du domaine. Le risque entreprise n'a certes rien à voir avec le risque étudiant, que nous étudierons spécifiquement, mais la mécanique financière reste la même. Si l'État dépose par avance cinq millions d'euros, sur la base d'une estimation de 5 % d'incidents de recouvrement ce qui conduit à appliquer un coefficient multiplicateur de vingt , cela permet de couvrir 100 millions d'euros de prêts. Les banques étant elles aussi mises à contribution, puisque l'État ne garantir...
Ces futurs prêts étudiant ne seront pas des prêts à taux zéro, mais des prêts de droit commun, consentis à un taux librement fixé par les banques elles-mêmes.
Absolument. Elles seront contraintes de prêter sans autre garantie que celle de l'État. C'est tout l'intérêt de ce prêt que de mettre un terme aux discriminations dans l'accès à un prêt bancaire entre les étudiants qui pouvaient présenter une caution et ceux qui ne le pouvaient pas.
Cela ne leur a pas été demandé. La concurrence jouera, d'autant que les étudiants sont une clientèle qui les intéresse. D'ailleurs, les taux des prêts étudiant actuels sont plutôt bas. CETELEM, qui n'est pas réputé pour ses taux particulièrement bas, a d'ores et déjà proposé pour le nouveau dispositif un taux de 4,5 % et les Banques populaires un taux de 3,76 %.
Les banques proposent d'elles-mêmes des taux inférieurs à ceux du marché monétaire pour attirer la clientèle des étudiants. Pour 2,2 millions d'étudiants, on dénombre aujourd'hui 60 000 prêts bancaires, accordés plutôt aux étudiants des grandes écoles et issus de milieux aisés, et 475 000 bourses, de niveau très variable.
Absolument. Ce prêt sera accessible à tous les étudiants ressortissants d'un pays de l'Union européenne. Pour ceux des pays non européens, cinq années consécutives de résidence sur le territoire seront exigées.
La concurrence continuera de jouer. Au demeurant, les étudiants remboursent, faute de quoi ils risquent d'être interdits bancaires ! Nous retenons un coefficient multiplicateur de 20, au vu de ce qui se passe à l'étranger.
L'étudiant et la banque seront libres de le déterminer, la seule règle étant le plafonnement à 15 000 euros sur dix ans.