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nous nous attaquons à l'un des grands tabous que personne n'avait osé aborder : l'exigence de continuité du service public. Oui, cette rupture, nourrie par la volonté et le courage, est en marche. Ce texte en apporte, s'il en était besoin, une preuve supplémentaire. Ce texte garantissant la continuité du service public est attendu avec une immense impatience par nos concitoyens,
et ne devienne plus que l'ultime recours quand toutes les autres voies auront été explorées en vain. Répondant aux attentes des usagers sans pour autant remettre en cause le droit de grève, ce projet renforce le cadre juridique en vigueur, inadapté pour garantir le principe de continuité des services publics. Certes, le droit de grève a été reconnu par les Constitutions de 1946 et de 1958, mais il demeure relatif.
D'abord, il doit s'exercer « dans le cadre des lois qui le réglementent », comme le précise le préambule de la Constitution de 1946. Ensuite, son usage doit être concilié avec le respect d'autres principes constitutionnels tout aussi fondamentaux, comme la continuité du service public, la liberté d'aller et venir et la liberté du commerce et de l'industrie.