5 interventions trouvées.
Monsieur le ministre, mes chers collègues, ce débat est une excellente initiative. Il nous offre une rare occasion d'échapper à la tyrannie de l'instant pour nous soucier de l'essentiel, les fondements de notre unité nationale, en dresser un état des lieux et examiner comment les consolider.
J'appartiens à une région qui a été agressée puis martyrisée par un gouvernement français terroriste, qui a écrit là une des pages les plus noires de notre histoire. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Et pourtant, le hiatus qui aurait dû se creuser ne s'est pas creusé. Les « colonnes infernales » n'ont pas débouché sur la constitution d'une mémoire locale opposée à la mémoire nationale. Au contraire, cette mémoire locale n'aspire qu'à devenir un chapitre reconnu et assumé de l'histoire nationale. C'est la force de l'appartenance à un héritage millénaire qui l'a emporté sur la trahison momentanée de ses valeurs fondatrices. Le choix de l'appartenance à la communauté nationale, bien qu'elle ait revêtu un temps le visage hideux de la Terreur (Exclamations sur plusieurs bancs d...
Le combat pour l'identité nationale nous fixe un véritable devoir de résistance linguistique. Dans l'ordre des urgences, la fourniture des repères historiques communs vient aussitôt après l'apprentissage de la langue commune. Il faut donner très tôt à nos enfants les clés de compréhension de leur environnement culturel et le sens de la profondeur historique sans la rétrécir. Il faut leur transmettre la longue mémoire de leur pa...
La fierté d'être français, de parler une langue universelle, d'assumer une grande histoire et de vouloir la poursuivre, ce qui implique évidemment de ne pas brader sa souveraineté, c'est ce qui met à l'abri de toutes les tentations de repli et permet l'accroissement de la communauté nationale. Pour que nous puissions maintenir une conception de la nation ouverte aux apports extérieurs, il faut que ceux-ci constituent une source d'enrichissement et non de remise en cause des principes qui la fondent. Cela suppose que l'on se tienne à l'écart des idéologies de la haine de soi. Cela implique de ne pas renoncer à l'assimilation à la française : c'est la meilleure voie que l'on ait tro...
J'en termine, madame la présidente. Ce débat, qui va se poursuivre dans nos départements, ne sera fécond que s'il ne reste pas un événement ponctuel. Il doit s'inscrire dans la durée et permettre de déboucher sur les propositions concrètes dont la France et les Français ont besoin : la France pour retrouver pleinement son rayonnement international et les Français pour reprendre pleinement confiance dans l'avenir de leur pays. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)